On peut naviguer à travers bien des expériences sans confronter nos peurs directement. On trouve des façons de glisser autour des situations sans trop prendre position, sans avoir à vraiment se tenir debout et affirmer notre vérité. On ne se sent pas pleinement grand et connecté à notre pouvoir, quand on patine ainsi, mais on ne se sent pas trop petit. Car on n’a jamais vraiment l’impression de se manquer de respect, avec ce genre de stratégies…
Ce n’est pas un test. Non, la situation que vous vivez n’a pas été placée sur votre route pour voir si vous allez «faire le bon choix». Il n’y a pas de comité qui vous observe sévèrement et qui attend de voir si vous allez réussir ou si vous allez tomber dans le panneau.
Il y a des conséquences aux choix que vous faites, bien sûr…
On présume souvent que dire oui à la vie, c’est dire oui à ce qui se présente à nous. Alors que parfois, au contraire, c’est de dire un beau grand non. Et j’irais même jusqu’à dire qu’accepter systématiquement ce qui se trouve sur notre chemin nous éloignerait souvent de ce qu’on pourrait appeler «le plan divin».
Je me souviens d’un grand défi qui a atterri dans ma vie, de nulle part, il y a quelques années…
«Je suis le créateur de mon expérience… ». Plusieurs enseignements pointent dans cette direction. On pense à la loi de l’attraction, ou à l’idée selon laquelle rien n’arrive pour rien. Et même sur un plan très terre à terre, on a appris que les événements en soi n’ont pas le pouvoir de nous bouleverser – ce sont les pensées qu’on entretient à leur sujet qui nous heurtent, en réalité.
On vous dit parfois perfectionniste… Peut-être avez-vous également cette impression.
Mais nous savons, vous et moi, que ce n’est pas tout à fait cela. Vous ne sauriez que faire d’une perfection toute lisse… et bien que vous préfériez certainement être apprécié, vous n’avez pas particulièrement peur de l’échec ni de la critique. Non, vous êtes simplement…
On commence avec une belle dose d’amour et de grandes intentions. Puis on est entraîné dans le mouvement, on commence à être absorbé par les défis qui se présentent. Et c’est là que ça se passe… On oublie nos motivations premières. Oui, toute la belle énergie qui nous habitait s’évanouit, remplacée par un seul désir : terminer ce qu’on a commencé. Et le plus rapidement possible.
On est appelés parfois à se donner un élan, à rencontrer nos peurs et à se dépenser encore plus qu’on s’en croit capable. Oui, tout comme il y a un temps pour aller à notre rythme et se laisser bercer par nos désirs du moment, vous conviendrez probablement avec moi qu’il y a un temps pour se discipliner, maîtriser nos émotions, et se lancer en action.
Cela dit, voici ce que j’ajouterais dans le même souffle…
