Des fleurs dans le désert

Le seul exploit possible est celui de ne pas - Dag Hammarskjold -

(J’ai enregistré une version audio de ce message. Vous n’avez qu’à cliquer ici pour télécharger le fichier.)

Mon futur était tout planifié. Ce printemps, j’étais censée être soit enceinte, soit en train d’organiser un voyage dans une jolie destination, dans l’optique que mon amoureux et moi nous y installions. Mon rêve se réalisait, avec une âme merveilleuse que j’aimais et admirais encore plus que je n’aurais pu l’imaginer.

Puis, juste avant que les feuilles commencent à rougir, le vent a tourné et mon univers s’est écroulé. Oh, ce n’était pas une méga surprise… Mon partenaire était un homme au passé lourd qui avait une relation conflictuelle avec le bonheur, donc autant notre amour était sublime, autant notre union était remplie de défis. Mais tout semblait enfin bien aller. Jusqu’à ce que ça n’aille plus du tout. J’ai passé la semaine de mon anniversaire recroquevillée sur le sol, enlacée par un ami, à pleurer une douleur qui semblait émerger non pas seulement de mon cœur, mais de la fibre même dont mon âme est tissée.

Donc huit mois après ce choc, et après cinq mois à l’étranger, je réintègre présentement mon environnement familier. Je constate que j’ai guéri. Oui, je me sens sereine, solide, et je suis prête à bâtir de nouveau.

Mais bâtir quoi?

Je me retrouve, encore un peu stupéfaite, devant une toile vide, et je ne sais que faire de tout ce blanc. Je bouillonne de vitalité, mais ma vie actuelle a des allures de désert – mes anciens rêves sont morts, et rien de nouveau n’a encore eu le temps d’émerger. Je suis une amoureuse sans amoureux, une mère sans enfant, une nomade qui se cherche un nouveau chez-soi et qui en même temps n’est pas sûre d’en vouloir un vraiment. Les deux pieds dans une réalité qui ne reflète plus où j’en suis intérieurement. Oh, je sens de belles choses en gestation, et j’ai souvent l’impression d’être portée par la vie, mais bien que j’aie plusieurs idées et quelques vagues intuitions, je ne vois rien de précis à l’horizon.

Que faire de tout ce blanc? Que faire quand on se retrouve entouré d’un désert, alors qu’on porte une jungle fleurie et pullulante de vie à l’intérieur de soi?

 

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Ce n’est pas la première fois que je fais face à ce genre de vide. Je ne l’ai encore jamais vécu aussi crûment, mais dans un sens, c’est une expérience qu’on vit constamment, à différents degrés, et que vous vivez probablement aussi en ce moment, que ce soit sur un plan spécifique de votre vie ou dans son ensemble. Ce fameux décalage entre ce qui nous entoure et ce qui nous habite…

Devant une vaste étendue de roc et de sable, la tentation est forte de s’assécher intérieurement… À défaut d’avoir une vie qui nous ressemble, on s’arrange pour ressembler à notre vie. Ainsi, l’incohérence est partie. Et c’est une façon de se protéger, aussi… On se retire, on se rend hors d’atteinte. On flotte au-dessus de la réalité en attendant d’avoir un sol plus invitant où se poser. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai vécu bien des moments de ma vie ainsi, pas tout à fait là, à rêver de miracles qui la rendraient digne de moi.

Donc aujourd’hui, je regarde ce qui m’habite, je constate ce qui m’entoure, et je dois choisir comment je compose avec tout cela. Mon cœur a envie de retenir son souffle, d’attendre d’avoir un air plus vibrant à respirer. Ma tête essaie de m’aspirer dans son univers prévisible et préfabriqué. Le réflexe de commencer à attendre l’avenir, et de puiser ma joie dans des idées plutôt que dans la réalité est bien là. Des pensées comme «un jour, ce sera différent» ou «tout est possible» sont des pensées tellement séduisantes. Mais vous savez quoi? Cette fois, je regarde autour de moi, et j’ai une seule envie : rester là. Oui, simplement rester là… Juste être pleinement dans mon désert, tel qu’il est, sans faire semblant que ce serait mon premier choix, mais sans non plus le rejeter.

Je suis là. Le cœur ouvert, le dos droit.

Et si la plus grande chose qu’on pouvait faire était simplement d’être là? Et si c’était la seule chose qu’on avait à faire, bien souvent? Juste déposer les pieds. Respirer l’air où on est. Je sais que j’ai guéri mes blessures ainsi – en étant pleinement avec elles – non pas pour les guérir ou les changer, mais simplement parce que j’avais une envie sincère d’être là pour elles, pour moi, sans m’enfuir. Peut-être transformons-nous notre vie de la même façon… En arrêtant, justement, de vouloir toujours la transformer, et en acceptant de l’habiter telle qu’elle est.

Il n’est pas facile d’habiter les aspects de notre vie qu’on n’aurait pas choisis. Non, il n’est pas facile de poser les pieds dans un désert… Le sol est sec et rugueux, et nos pas sont souvent douloureux. Aussi jolies soient-elles, les fleurs de cactus ne sont pas du tout comme les belles visions dans notre esprit. Mais c’est le seul sol qu’on a… C’est notre seule occasion d’être réel et vivant. Et quand on y pense, l’endroit où on dépose les pieds n’est pas aussi important que le fait de les déposer. Parce qu’on peut avoir les plus belles visions d’avenir, et sentir le plus beau potentiel bouillonner… mais la puissance de la vie n’est toujours qu’ici et maintenant. C’est le seul point où on peut lui toucher. Et chaque fois qu’on se réfugie dans notre tête pour se couper de ce qu’on vit et de ce qu’on sent, on se coupe un peu du divin en même temps. On a peut-être le soulagement de s’être déconnecté un peu du malaise, mais on est déconnecté aussi de la force de vie et d’amour qui aurait le pouvoir de le transformer.

Quand je suis confuse et que je ne sais pas par quel bout commencer, j’aime bien me répéter ceci : le seul chemin vers l’amour est l’amour. C’est le fluide de vie, c’est la rivière sur laquelle on est invités à embarquer et réembarquer et réembarquer. Je pense qu’on le ressent tous intuitivement… Et lorsqu’on est au cœur d’une réalité qui ne nous ressemble pas, on tente souvent de réintégrer le flot en aimant nos beaux projets ou en aimant la promesse d’un magnifique avenir. À défaut d’aimer le présent, on aime les belles possibilités, on aime nos pensées. Mais il y a très peu de puissance là-dedans. Parce que si notre amour exclut le moment qu’on vit – s’il est conditionnel à un certain résultat –, ce n’est pas de l’amour, mais une fuite, qui ne peut nous apporter rien de plus qu’un bref soulagement. L’amour commence toujours ici. Et parfois, il ne se manifeste pas par un sentiment d’extase ou même de satisfaction, mais par un simple acte de présence. OK. Ç’a l’air que c’est ce que je vis en ce moment. Je sais que je serai ailleurs un jour, mais pour l’instant, je suis ici. Alors j’embarque. Je suis là. Le cœur ouvert, le dos droit.

Donc on arrive au travail, on voit notre petit bureau en mélamine éclairé aux néons et notre agenda rempli de tâches répétitives et, sans nier les moments d’inconfort, on cherche de petites choses à aimer (car il y a toujours de petites choses à aimer…). On fait toutes les démarches pour démarrer notre entreprise, mais en attendant de pouvoir en vivre, on tire le meilleur de notre emploi et on met un petit pot de fleurs sur notre bureau. Ou si on se sent pris dans un mariage usé, rempli de non-dits, on accueille la déception, la peur, la douleur – sans les nourrir, mais aussi sans les étouffer. On est là, complètement dans l’expérience. Et si on n’a pas encore l’élan de faire des actions, on laisse la fissure se former à l’intérieur de nous, sans la colmater artificiellement, sachant que c’est à travers elle que la nouvelle énergie pourra entrer.

Dans l’instant où on dit oui et où on dépose les pieds, ça semble être une grande et douloureuse renonciation. Si on s’installe confortablement dans le désert, et encore «pire», si on choisit d’admirer la beauté des quelques fleurs de cactus, ça semble indiquer qu’on abdique, qu’on renonce à avoir mieux. Mais non, on ne renonce pas à nos rêves, on ne renonce pas à notre jungle fleurie… on renonce au désert qui nous habite lorsqu’on rejette notre vie. On renonce à la coquille rigide qui empêche l’amour de circuler à travers nous là où on est. La même coquille qui nous a toujours empêché d’accueillir pleinement notre vie, et qui continuerait de le faire, quoi qu’on en pense, même si on était dans notre version du paradis.

Notre rôle premier n’est pas d’être une amoureuse, ou une mère, ou une entrepreneure à succès, ou _____ (insérez ce que vous aspirez à être), mais d’être la version la plus libre et la plus complète de nous-mêmes. Les paysages sont en constante mouvance, absolument rien n’est certain ou acquis… la seule chose qui soit vraiment à nous est notre capacité à cultiver un état d’amour et de paix aujourd’hui. Et au fil des événements, et des détours, et des belles surprises, et des déceptions, on réalise que l’idée n’a jamais été d’aimer notre vie parce qu’elle est belle et fleurie… Non, si on choisit de déposer les pieds et de lui dire oui, c’est parce que c’est nous qui nous ouvrons à son amour et qui fleurissons lorsqu’on en fait pleinement partie.

Bon lundi!

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115 réflexions au sujet de “Des fleurs dans le désert

  1. Je lis votre message de ce 7 mai.
    Je vous accompagne en vous donnant ma recette…
    L’AVENIR N’EXISTE QU’AU PRESENT….
    Depuis que j’ai intégré cette réalité…j’ai lâché prise
    et je découvre les vraies couleurs de la, de ma vie.
    Bonne semaine
    Germaine

    1. Liane bundock dit:

      Bon matin!
      J’admire ta transparence, il faut beaucoup de force intérieure pour résister à une telle brisure, j’ai 75 ans, je me reconnais dans la douleur que tu vis présentement!

      Depuis la 1ère lecture de Matin magique, j’ai perçu que ta démarche spirituelle prenait sa source en ésotérisme, et je n’ai de cesse d’admirer le bien que cela t’apporte et le merveilleux partage que tu en fais.

      J’ose tout de même venir partager avec toi ce qui m’apporte à moi -depuis des années – une paix que rien ni personne ne pourrait venir m’enlever. Par empathie et admiration pour cette mission qui t’es confiée… oui j’ose partager ce qui est ma Vie…

      « J’ai été créée dans un cri d’Amour de Dieu pour moi, je suis unique pour Lui, je suis sur terre pour apprendre à aimer et surtout à me laisser aimer par Lui.
      C’est Son Amour pour moi, qui nourrit tout amour que je reçois ou que je donne. Il est la Source même, toutes les autres sont susceptibles d’être des fontaines lézardées.

      Puisses tu découvrir ce merveilleux secret qui est à la portée de tous les êtres humains sur cette terre, toutefois seul un coeur d’enfant peut l’accueillir. Puisse-t-Il te rejoindre au plus profond de ton être, là où Il te nourrit déjà, là où Il t’attend…

      Je te porte dans ma prière et dans mon coeur !

      Liane

    2. Bonjour Marie
      Je suis émue par ton texte. Une vérité qui me touché au plus profond de moi. Depuis octobre dernier je me remets en question a propos d’une relation commencée il y a 17 ans. Une série de montagnes russes ou se melangeaiet passion et haine.
      Depuis le début je m’y suis accrochée comme 1 lierre sans comprendre pourquoi. 17 ans à me demander pourquoi ne puis je me défaire de cette relation qui ne m’a apporté que peu de satisfactions au détriment de beaucoup de chagrins. Et la semaine dernière j’ai compris que je lui donnais toute mon attention pour ne pas me la donner à moi!.
      Pourquoi? Ne suis je rien à mes yeux pour donner toute mon énergie à une situation qui me rend aussi malheureuse?
      Et bien si je mérite le bonheur l’amour et le respect.. je mérite de m’offrir tout ça.
      La réaction suivante à été de lui en vouloir de revenir à chaque fois qu’il en avait besoin.
      Mais je suis responsable de ses retours je les ai tous accepter ou du moins mon ego sur dimensionné.
      Je suis, après toutes ces années de recherche, convaincue d’une chose. Nous venons tous sur terre par choix. Je suis certaine d’être là pour me découvrir pour trouver mon âme. J’ai fais un travail énorme depuis 17 ans et cet homme que je suis certaine de connaître mais avec qui je ne peux vivre est certainement 1 âme soeur et j’aime croire que pour lui sa mission était de m’aidera grandir. Plus il m’a blessé plus j’ai été obligée de descendre dans les abîmes de mon être et même si les chutes ont été douloureuses elles m’ont rendu plus fortes que jamais, plus heureuse et plus respectueuse vis à vis de moi même. Je ne peux que le remercier d’avoir croiser ma route et de l’avoir si bien éclairée. Et aujourd’hui je peux même dire qu’il a été courageux car si, comme je le crois nous revenons sur terre pour y jouer un rôle bien précis je me dis qu’il n’a pas eu le meilleur. Il a été mon miroir toutes ces années et ce que j’ai vu dans ces yeux et son comportement m’ont montré ce que je voyais de moi.
      J’ai eu du mal à le comprendre car je ne voulais ni le voir ni le croire.
      Pour le moment Marie je suis comme toi avec une page blanche à me demandé ce que j’allais faire de ce nouvel espace vide. Et la réponse est simple, nous l’avons vidé, nettoyé pour enfin le remplir de notre amour. C’est un espace de liberté retrouvé que l’on va remplir avec des tas de personnes comme toi comme toutes ces personnes qui te suivent et te lisent avec l’amour que nous méritons et le bonheur que nous attendons.
      Nous avons aujourd’hui le vide nécessaire à toutes nos réalisations.
      Tout le bonheur du monde à toi… a vous tous et à tous ceux qui m’ont aidé à garder le cap.
      Bien à toi Marie
      Geneviève

      1. Magnifique Geneviève! Quelle lucidité! Merci Marie-Pier pour ce partage si profond des vérités de la Vie!

      2. Quand on dit ….que nous sommes tous reliés…..en lisant vos commentaires, je ne peux que constater encore une fois…..que c’est tellement vrai!!
        Geneviève , j’avais l’impression que tu écrivais un peu mon histoire…..Marie-Pier, tes mots représentent tellement bien ce que je ressens à l’intérieur actuellement.
        ….la page blanche……
        ….la contradiction entre ce qui m’habite et ma réalité extérieure……

        Puis en terminant……c’est vraiment déstabilisant de constater à quel point tout ce cheminement vers moi-même, vers mon essence unique….me confronte à …..
        ma peur de vivre…..
        Pas croyable, non!!!!

        J’en suis à  » me pardonner de vouloir vivre »……
        À me pardonner de vouloir me choisir!
        Quelle affaire!!!
        Merci Marie-Pier.
        Danielle

      3. Isabelle Meynial de France, Brest dit:

        Merci Geneviève pour ton partage.

        Oui, on accepte que l’homme qu’on aime revienne quand il en a envie. On l’accepte car on a peur.
        Mais un jour, on a encore peur mais on n’en peut plus de toujours accepter qu’il revienne après nous avoir tellement manqué de respect !

        Bravo pour ton courage !

        Isabelle

      4. Bonsoir Geneviève et Marie-Pier,

        Je viens de lire le texte de « fleurs dans le désert » et ton commentaire Geneviève, et je suis heureuse de me sentir si comprise et pas seule dans ces moments de vide qu’il faut apprendre à ne pas fuir. Merci à vous deux pour ces mots profonds à lire et à relire.

    3. marcoux jean luc dit:

      Je te lis depuis plusieurs années et je te voyais réussir sur tous les plans ,de multiples voyages
      de l’abondance et du temps pour accomplir tout ce que l’on aime .Je me suis dis elle réussit tout
      ce qu’elle entreprend dans la joie et l’amour et en plus elle enseigne car tu es remplis de tous les outils spirituels. Ce courriel du 7 mai qui parle de ta séparation et du désert me remplit encore plus d’admiration pour toi ,j’ai rencontré beaucoup d’enseignants spirituels mais jamais une petite histoire de faiblesse de leur part était étalée au grand jour .L’égo spirituel a souvent fais très mal à l’enseignant lui -même et aux novices.Tu viens de nous donner un exemple de grande transparence d’ouverture et de foi en aimant ce qui est.
      Tu vas vite retrouvé la paix et la joie car tu es l’amour sur deux pattes et en passant c’est fou ce qu’il a perdu ton ex amoureux ,tu es belle comme un coeur à l’intérieur et à l’extérieur . Je te souhaite la paix ,celle de l’enfant qui dort les petits poings fermés..

      je te salue belle ÂME

      jEAN lUC

    4. Allo,
      Après la lecture de votre texte, j’avais le besoin de vous dire ceci: le temps.

      J’ai traversé une séparation il y a quelques temps et tous et chacun me disait: donne-toi le temps…J’aurais frappé toute personne qui me disait une phrase qui contenait le temps…Mais c’est vrai, une seconde à la fois, on respire et on avance un pas à la fois. Y’a pas d’autre chose à faire que de prendre le temps de digérer la douleur une seconde à la fois et elle s’estompe un peu plus chaque jours. Ne pas tenter de ranger la douleur dans un tiroir de notre tête, elle sortira plus tard !

      Ne pas regarder l’avenir plus loin que nécessaire ! C’est ce que l’on devrait tous faire d’ailleurs !

      une survivante heureuse !

      Manon

  2. Votre petit pot de fleurs sur le coin de votre bureau confirme l’adage qui dit: « Un simple regard posé sur une fleur et voila une journée remplie de bonheur ». Nous avons tous une banque Universelle intangible où s’accumulent toutes nos pensées ou actions positives faites soit à nous mêmes ou aux autres. Et parfois, des retraits d’Amour de cette banque nous reviennent pour nous aider à vivre certaines périodes de notre vie. Donc, vivons le moindre petit bonheur de chaque journée ! Bon courage!

  3. Merci pour ce sublime matin magique qui vient nourrir mon appétit de magicienne. Quel défi que celui d’accueillir le moment présent tel qu’il est non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de moi sans le fuir par un tour de passe passe ou une recette sucrée. Comme celle que l’on donne aux enfants quand ils ont du chagrin pour les consoler. Tiens prends ce bonbon… Non aujourd’hui, c’est dans mes bras que je prends ce qui m’habite, et je le bercerai ainsi le temps nécessaire juste parce que pour l’instant c’est la seule chose que je peux faire: accueillir et aimer ce qui est là. Merci Marie-Pier de tout mon cœur <3

  4. Beatrice Fesselmeyer dit:

    Tout au long de ma vie j’ai traversé des déserts mais ils m’ont permis d’ouvrir mes sens pour mieux sentir la vibration de la vie qui est en moi.. bientôt j’aurais plus de liberté car je vais prendre ma retraite mais je suis inquiète car vais je savoir jouer enfin la véritable musique de ma vie ?
    Un nouveau désert se présente à moi, au fond de moi je sais que des fleurs me seront offertes je n’aurais pas besoin de les cueillir juste les regarder et je serais moi aussi une fleur. Juste là entre ciel et terre.

    1. Bonne retraite, Béatrice !!! Je m’apprête à faire la même chose. ..partagée entre 2 sentiments: le soulagement des contraintes et la réjouissance d’avoir plus de temps pour moi, et en face la culpabilité de ne plus m’occuper des autres et penser à moi. .Ma retraite va être l’apprentissage du prendre soin de moi sans culpabiliser. Et toi, quels sont tes sentiments devant ce grand désert ?
      Bonne journée.

  5. Catherine Bocquel dit:

    Merci Marie-Pierre pour ce beau message. Je viens de vivre quelque chose de très particulier en amour qui m’a amenée à visiter les régions les plus inhospitalières de moi-même. Je suis, moi aussi, dans le désert dont tu parles et, tout comme toi, j’accueille. je reste persuadée que la meilleure manière de vivre est de vivre en conscience nos joies et …nos peines.
    Bisous à toi et belle journée.

  6. Tu as trouvé la seule Source qui vaille pour guérir : l’Amour,….tout le reste n’est que littérature.
    Merci de ce très beau texte et vivement les suivants.
    Je t’aime sans te connaître, n’est-il pas là le Bonheur de vivre ?
    Je t’embrasse.
    alain

  7. Merci pour ce partage en simplicité et vérité, cela est aussi une belle preuve d’amour
    Je suis en totale communion avec toi Marie Pier car je viens de vivre une histoire similaire
    Après 38 ans de vie maritale et un deuil cruel, j’ai fait une rencontre très prometteuse . . . qui n’a pas tenu ses promesses et je suis à nouveau face à face avec ma
    solitude . . .
    Oh bien sûr je sais remplir mes journée et mon agenda mais mon cœur est seul et mes bras sont vides.
    Je pleure et je souffre et j’accueille ce qui est !
    Du moins, j’essaie . . .
    « ce qui ne tue pas rend fort »
    Ce que je sais au plus intime de moi, c’est que la vie est là et qu’elle passe et coule et s’insinue doucement, sans faire de bruit, par surprise et avec ténacité
    Alors je crois à ce matin magique qui ouvre une autre porte, qui m’offre un regard renouvelé et qui met de la lumière dans le brouillard
    Merci pour tes messages tellement aidants et porteur de vie

    1. Nous sommes toutes et tous dans cet état de douleur et de tristesse après une séparation, un deuil. Vivons l’amour evers nous même oui. Mais te lire me relie à toi comme je me sens reliée à Marie sans vous connaître ni l’une ni l’autre. Je regarde le coucher de soleil et de penser à vous je me sens reliée et cela m’apaise. Je t’envoie des bisous plein de tendresse et de chaleur. A Marie aussi grâce à qui ces échanges sont possibles.
      Cilou

  8. Nicole Duchesneau dit:

    Marie, je te lis depuis quelques années, et je viens de lire un texte d’une très grande profondeur et d’une immense humilité qui sont les puissants piliers de ta force intérieure. Ton ouverture vers nous, en toute simplicité, suscite chez moi, une plus grande ouverture vers toi. Je me sens plus près de toi. J’avais l’impression que tu étais très loin de moi, étanche aux différents écueils de la vie. Mais non … ton humilité me touche énormément. Je constate que ma perception était erronée et cela m’apporte une réflexion sur moi-même, envers moi-même. Merci de ta générosité … Je te fais parvenir par la route des ondes de douces perles de tendresse provenant de mon cœur. Je te fais un gros câlin … Nicole

  9. J’ai juste envie de vous dire « merci »…
    Un immense merci pour ce texte et les précédents.
    Je vous souhaite le meilleur,
    Philippe

  10. Merci Marie Pier,
    Ton témoignage est très touchant et remue tant d’emotions!
    Et comme toujours, il donne un indice supplémentaire pour grandir. Un autre bel exemple du « faire avec » au lieu de « faire contre ».
    Merci de ta belle transparence et confiance!
    Silvia

  11. Merci pour ce beau texte. ça ne peut que résonner à mes oreilles. Oui c’est parfois dur d’accueillir le moment présent, ça ressemble de prime abord à un renoncement… mais non !! encore faut-il le traverser et on n’a pas envie de ça « spontanément ». Le faire demande un engagement qui ne va pas de soi c’est certain.
    Continues à nous inspirer Marie Pier, tu n’as pas traversé le désert pour rien :-) Namasté

  12. Merci pour cette réflexion du coeur et sans doute aussi un peu des « tripes ». Hier encore J’ étais déconcertée de ne plus « sentir » mon futur, de ne plus arriver à me projeter. Vous venez de me faire comprendre je que chacun de nous sait déjà mais oublié à chaque peur. Vivre chaque instant comme la plus belle de nos créations, sans que cela soit forcément parfait mais dans tous les cas en accord avec notre être le plus profond. Merci à vous et bonne journée à vous tous.

  13. Merci pour cette belle lettre Marie ! C’est tres juste et ça ressemble à ce que je vis en ce moment :) Merci, bises et bon lundi à toi !

  14. Merci Marie Pierre pour ce message si profond et personnel. Il résonne en moi (le jour de mon anniversaire ;))… et tous les déserts traversés. Que serions nous sans eux ? Malgré tout l’inconfort et l’insécurité qu’ils semblent nous offrir, ils nous font le cadeau (si nous l’acceptons) de nous redéfinir et d’accéder à notre coeur. On oublie peut-être qu’ils font simplement partie de la vie et de notre humanité. Leur découverte se fait souvent seul et sans mode d’emploi. … et une grande et belle créativité est à la clé :)
    Alors je te souhaite de continuer pleinement cette traversée comme tu le fais deja, et qu’elle te nourrisse et te féconde de belles et magnifiques créations à venir.

  15. hello Marie-Pier, merci pour ce matin magique, que je lis avec une profonde gratitude pour ta sincérité, pour ta transparence et pour ta générosité à partager tes apprentissages de « plus de vie ».
    Je me retrouve dans cette notion de désert régulièrement et il y a des jours ou je ne sais comment composer avec! Je sais que seul l instant présent peut m aider à l apprivoiser, seule la gentillesse avec ce moment douloureux m aide à le rendre vivant, néanmoins je me débats encore souvent avec ces moments de vide et je trouve cela souffrant.
    Ce « vide », que j imagine être un mouvement de mon « ame » qui réclame plus d’actions, mais, quelle action, serait juste? Ce « vide », qui n est peut-être, qu une croyance que ma vie devrait être autre et qui crée de ce fait la souffrance de l insatisfaction…
    Alors, oui, je me sens rejointe par ce matin magique….rejointe par la profondeur de la détresse qui fut la tienne, de ces derniers mois et qui m’a fait de la peine pour toi, en te lisant. Et aussi, rejointe par la sagesse encore et encore de « tenter » l expérience de rester avec ce qui est, quel que soit ce « ce qui est », puisque c est la vie de ce moment là…
    Tout un chemin…
    Alors, merci, mon ame est nourrie…Monique

  16. Ah les déserts de la vie… j’en traverse un et ça me fait du bien de me rappeler que je peux vivre ce moment tel qu’il est sans devoir absolument le changer ou faire quelque chose comme souvent on me le dis.
    Merci du fond du coeur.
    gros becs à tous de mon petit rocher dans mon désert présent où il fait assez bon vivre en fait ;)

  17. Charron Sylvie dit:

    Je ressens un grand vide en dedans en ce moment. À deux semaines du lancement de mon livre, Sois belle fine et tais-toi (Et si tu te donnais l’amour que tu mérites?) J’ai le trac. J’ai le sentiment que rien n’est solide. Tu rejoins mon état d’âme. Je ne suis pas bien dans ma relation de couple depuis longtemps mais incapable de prendre une décision en ce moment. De six mois en six mois je prolonge mon mal être espérant toujours que ça ira mieux.

  18. Coucou Marie-Pier, moi aussi pour le moment , je vis dans un désert. J’apprécie chaque instant, du moins, j’essaye , de ma vie dans ce désert. Il est arrivé après de multiples épreuves et j’ai l’impression que là, dans le silence et le calme, j’ai déposé mes valises de peurs et d’angoisses et j’ai commencé à m’aimer moi-même et ce qui m’arrivait. J’ai envie d’aller vers de nouvelles oasis mais pour le moment, je ne suis pas pressée : c’est grâce à ce désert que je me suis reconstruite et trouvée. J’ai pansé une grande partie de mes blessures et j’espère maintenant pouvoir marcher à nouveau et même voler de mes propres ailes dans la Lumière de l’amour de moi-même retrouvé ! Merci infiniment pour la beauté de tes textes et de l’espoir qui les sous-tend.

  19. Anne Marie Barbaron dit:

    Merci pour ce magnifique message qui a dans mon cœur un ressenti particulier.. J’ai également traverser des déserts d’ où je ne pensais pas pouvoir sortir. C’est en m’occupant des autres et de leurs problèmes que j’ai compris que je pouvais être utile et que mes chagrins personnels étaient semblables à ceux des autres et d’essayer de comprendre leurs problèmes m’a aidé a relativiser les miens. Voir chaque jour quelque chose de beau, de positif, se souvenir de moments intensifs aide a avancer. Respirer et prendre conscience de sa respiration, donc de sa vie est une étape importante dans le processus de reconstruction. Bonne journée et toute mon amitié. Anne Marie (bientôt 80 ans) d’ un petit village de Dordogne.

  20. Merci beaucoup tes mots expriment exactement mon ressenti, je sens souvent un bouillonnement vital en moi ces temps ci après de lourdes épreuves, comme si les Lumières éteintes se rallumaient mais je suis une luciole au milieu du désert…j essaie d accueillir, d accepter car je sens que cette traversée va m amener vers un ailleurs intérieur meilleur, mieux me connaître, mieux m accepter et mieux m aimer. Je t embrasse

  21. Merci pour ces partagés. Ici, chez moi, le désert est présent depuis plusieurs années, me faisant passer de périodes où je le refuse et tente de le chasser en vain à des moments où je l ‘accepte en laissant ma tristesse m’habiter. J’imagine que la prochaine étape sera de l’accepter avec sérénité et sans peur d’être vieille et seule et sans regret, juste là à regarder la lumière qui joue avec les feuilles….

  22. bonjour Marie PIER, votre message me parle oui j’ai traversé ce désert , éprouver ce vide ,cette solitude, dans la maladie et cette arrivée en retraite passage difficile de ma vie où l’on se trouve seule face à soi même , où il faut retraiter sa nouvelle vie de retraitée ,où l’on redevient soi même en vacances pour toujours il faut réfléchir sur ce que l’on peut faire de sa vie, la transition est difficile ,le temps vous appartient, entrez dans des associations que vous aimez , pour moi cela à été la peinture, la marche, en forêt et c’est ainsi que j’ai tissé de nouveaux liens sociaux et que la vie a repris et j’ai pu combler ce grand vide et savoir aimer pour aimer les autres ,la relation est au cœur de notre vie on ne peut vivre sans, prenez soin de vous, bisous gisele

  23. Plancherel Karine dit:

    Il y a 19 mois je suis tombée en plein désert sans vraiment savoir ce qu il fallait en faire….j ai donc après y avoir réfléchi mais sans y trouver de réponse. . .de laisser la vie venir à moi ,de laisser la souffrance s estomper et de me recentrer sur moi même, au début j avais tendance à culpabiliser à me traiter d égoïste. … mais j ai fini par comprendre que cela n en était pas, que je devais me soigner intérieurement et qu il n y avait que moi pour le faire…je m y suis finc mise jour après jour en faisant des choses qui me tenaient à coeur, faire des choses que j aimais et en apprendre d autre comme le Reiki…depuis je me sens plus légère et ici où je trouve il se passe des choses autour de moi comme des tempêtes. . .et bien je les affrontent différemment . . Je ne dis pas que c est plus facile, mais j y trouve des solutions plus facilement et je file droit vers mon bien être perso.
    Voilà merci pour votre texte qui me ressemble.
    Bonne journée Karine

  24. j’ai entendu une phrase d’un journaliste qui peut nous éclairer tous et qui disait en gros ceci….. »la recherche du bonheur est une ânerie…la vie est rude et les moments de bonheur sont une étoile parmi la nuit..si on avait du bonheur tout le temps ce ne serait plus le bonheur! »….c’est vrai, on devient fous de toujours vouloir la perfection…s’améliorer soi-même, se construire pour accueillir mieux ce qui nous arrive et les autres, cela c’est un vrai travail, un vrai but, un vrai défi…

    ….et personnellement je ne suis pas sûre qu’on est plus « heureuse » quand on est « amoureuse d’un homme »….ou qu’on puisse écrire « matin magique » et être mère….il faut choisir ;-)
    si (actuellement) vous ne pouvez être l’un, profitez bien de ce que la vie vous offre!!! et merci pour ces belles réflexions, vous faites un sacré bon boulot!

    1. Bonjour marie
      Je suis heurtée par votre remarque que je trouve lapidaire et un peu déplacée:,  » je ne suis pas sûre qu’on est plus « heureuse » quand on est « amoureuse d’un homme »….ou qu’on puisse écrire « matin magique » et être mère….il faut choisir ;-) »
      Pourquoi dites-vous ça? Pouvez-vous expliquer?

  25. Magnifique texte, Marie_Pier…je travaille à accueillir l’instant présent chaque jour, après 50 premières années passées à le fuir, et un cancer ( ceci expliquant probablement cela ! ) en traitement, et…oui,  » ici et maintenant  » est vraiment devenu ma devise de vie, et me permet de vivre davantage sereine…c’est un travail de chaque instant car notre mental n’attend qu’une occasion pour galoper comme un cheval fou…grâce à l’acceptation et la méditation, j’en tiens à peu près les rênes aujourd’hui ! Je vous serre sur mon coeur, à bientôt de vous lire ;)

  26. Bonjour Marie-Pier, merci pour ce très beau message. Parmi les passages qui m’ont le plus touchée, celui-ci : « Si on s’installe confortablement dans le désert, et encore «pire», si on choisit d’admirer la beauté des quelques fleurs de cactus, ça semble indiquer qu’on abdique, qu’on renonce à avoir mieux. Mais non, on ne renonce pas à nos rêves, on ne renonce pas à notre jungle fleurie… on renonce au désert qui nous habite lorsqu’on rejette notre vie. On renonce à la coquille rigide qui empêche l’amour de circuler à travers nous là où on est. La même coquille qui nous a toujours empêché d’accueillir pleinement notre vie, et qui continuerait de le faire, quoi qu’on en pense, même si on était dans notre version du paradis.  » Le désert qui nous habite quand on rejette notre vie… J’y suis mais je vais essayer d’y remédier :)

  27. Oui, être simplement bien en nous, c’est tout ce qu’il faut.
    C’est avec soi-même que l’on peu le mieux partager cette idée de désert
    Par la suite comme le cactus gorgé d’eau, notre consistance va au-delà de ce que nous pouvons raconter… Nous somme l’image de sa fleur

  28. Merci Marie pour ce partage, et pour tous les autres ! Cela tombe toujours juste dans mon existence…
    La vie n’est qu’amour et magie, à chaque instant. Tout nous est donné d’emblée. J’en ai fait tant de fois l’expérience, j’en ai déjà reçu tant et tant de fois la preuve… et pourtant, combien de fois encore je l’oublie encore !
    Merci de sonner régulièrement le rappel ;-)

  29. Ouf! que ça me parle ce Matin Magique … Je vois maintenant ce que j’ai fui toute ma vie , dès que je vais avoir cela , eh bien je serai plus heureux c’était clair, et maintenant  » Je suis comme je suis et maintenant je le vois  » … Y’a rien de mieux que d’Être juste là , présent à tout ce qui Est , je déguste , et en même temps , c’est comme que je ne voudrais plus avoir de responsabilités , juste vivre , mais pas dans la société présente , mais dans la mienne que je crée à chaque instant , juste de suivre ce que mon coeur me dit à tout moment , comme là , je prends ma guitare et j’en joue , je vais prendre une marche , ensuite je vais voir un client , juste de jouer comme lorsque j’étais enfant , sans me poser de questions , dire ce qui est là , sans me sentir jugé , partagé avec l’autre ou les autres autour de moi … Hum !!! Je me demande quelque fois , après quoi je coure , je décide maintenant , d’écouter la vie tout simplement , ce qu’elle me dit et d’Être avec … Et je vois bien que l’amour commence avec moi et prend de l’expansion par après … Hum !!! Merci beaucoup Marie de tes inspirations et de partager ton vécu , qui m’inspire , c’est tellement la profondeur que j’ai vécu en 2016 et qui guérit enfin , cette tristesse qui a traversé mon corps en entier et j’ai compris que l’amour que j’avais pour l’autre , c’était celui qui était au plus profond de mon coeur , et qu’il m’appartient et qu’il sera toujours là … Hum !!!
    Je vous souhaite une miraculeuse journée chers matins-magiciens et magiciennnes … gros câlin à vous tous … xxx ……………

  30. C’est drôle, ses jours-ci j’apprends une leçon de vie qui me rappelle beaucoup votre texte de ce matin soit celle de m’engager, de prendre ma place dans ma propre vie même si elle n’est pas celle de mes rêves. Plutôt que de chérir un rêve, apprendre à jouer avec ce qui est là, possiblement le transformer, non pas en m’imaginant ailleurs mais en tentant des expériences dans la réalité du moment, en jouant avec la vie. Ça demande d’être présente à ce que je vis plutôt qu’être en voyage quelque part dans un rêve qui n’existe que dans ma tête.

  31. Je me sens incapable d’adhérer à ce « maintenant et ici »! le moment présent m’indique désormais que je suis une coquille vide ; j’ai tenté de plaire à tout le monde tout en croyant qu’il tentera à son tour de me plaire. J’arrive au terme de ma vie et j’ai le sentiment profond que je n’ai rien accompli de vrai, de bon et de durable! Le désert est désormais mon quotidien!

    1. Et si la meilleure façon de fleurir votre désert était de simplement commencer à agir comme la personne que vous aimeriez être au lieu de celle que vous êtes?
      Si vous avez le sentiment de ne rien avoir accompli de vrai, c’est que vous auriez aimé accomplir plus? Alors quel est ce Plus?
      Quel genre de personne auriez-vous aimé être?
      Et qu’est-ce qui vous empêche de devenir cette personne? Il n’est jamais trop tard pour se plaire à soi-même.
      À vous de trouver votre Plus en fonction de vos désirs et non pas en fonction du regard des autres. Car les autres vont et viennent. Tenter de leur plaire est un éternel recommencement.

      Chaque fois que vous aurez un choix à faire, faites-le en fonction de la personne que vous aimeriez être, et non pas en fonction de qui vous êtes.
      Et tranquillement vous deviendrez cette version de vous-même dont vous avez toujours rêvée.

  32. Chère Marie-Pier
    Je te remercie pour ce très beau témoignage si touchant
    Se poser tranquilement
    Respirer doucement
    Sentir la paix en toi
    Le bien le plus précieux …
    Une si belle expérience d’amour inconditionnel …
    Avec mes meilleures pensées
    Vers toi

  33. Bonjour Marie-Pier et Merci !
    Merci infiniment pour tes textes, celui-là en particulier.
    Ce que tu y livres parlera à toutes celles et ceux qui vivent ou se souviennent d’un désert… toutes celles et ceux qui se sentent où se sont sentis devant une toile blanche et à toutes celles et ceux qui peuvent raccrocher des émotions similaires à celles que tu décrits :
    Sentiment de doute. D’incompréhension. D’injustice. De peur(s)… les déserts sont décidément plein de vies, les toiles blanches décidément pleines de ces nuances invisibles pour les yeux et qu’on ne voit bien qu’avec le cœur et l’instant présent décidément… magique !
    Merci.

  34. Bonjour Marie ,

    Avant tout chose bravo pour vos messages , votre partage de vos expériences de vie .
    Le dernier message des fleurs dans le désert vous rensembles bien , amour, partage et sincérité ..
    Je vois que nous avons beaucoup de chose en commun vous allez me dire c’est normal car nous sommes tous connecté à cette énergie qui dépasse notre mental .
    Voilà je voulez juste en quelques mots vous dire que je suis là près de vous dans cette instant le seul qui n’a jamais excité .
    Si vous souhaitez prendre contact cela sera avec grand plaisir d’échanger nos sentiments de vie qui reste que des expériences que chacun d’entre nous vivent en attendant cette lumière qui viendra nous sourires d’un Amour sans limite !!
    Namasté
    Paix Amour OM

  35. Bonjour,
    Que votre vie me semble tourmentée. Il ne faut pas courir après la vérité et le bonheur.il faut apprendre à aimer qui l’on est et ce que l’on a, et y trouver le bonheur. Il faut trouver son propre bonheur, sans dépendre des autres et sans penser que l’image du bonheur des autres pourrait être le nôtre. A chacun sa vie, lâchons prise sur ce que nous n’avons aucune pouvoir et cherchons un bonheur simple. Arrêtons d’avoir des attentes et cueillons simplement le monde présent . Bonne vie.

    1. Lors de la rédaction de ce petit mot, j’ai omis de dire que c’est 10ans de réflexion, après une dépression profonde, qui m’ont permis d’arriver à cette philosophie de vie, et que depuis ma vie est plus sereine,je dirais même très agréable. J’ai trouvé la paix avec moi-même et avec la vie en général. Je vous souhaite de trouver cet équilibre. Ma vie est simple et belle.

  36. Bonjour Marie Pier!
    Nous sommes toujours dans l’attente de la réalisation de nos rêves, puisque l’humain s’ennuie lorsqu’il n’a plus de défi ! Mais la vrai réalité du bonheur n’est elle pas ça…. notre vie! Ce n’est pas
    Tout ce que voudrait nous faire croire l’extérieur ! Accepter sa vie c’est à mon avis ce qui est le plus difficile à faire! Avoir la foi. …et se dire que tel est la volonté ! Sans attendre en retour. C’est peut être ça notre plus grand defi !
    Mireille

  37. J,ai la nette impression que ma meilleure amie m’a parlé ce matin…je suis dans ce désert présentement et ton texte me permets de mieux respirer en accueillant ce vide en le laissant couler tout doucement il y’a déversement de ce désert …la projection me semblait la meilleure solution ..elle me donnait la douce vision d’un avenir prometteur, tu as raison ..je respire déjà mieux pourtant c’est le néant ..merci belle amie

  38. Bonjour Marie

    Ton message d’aujourd’hui a résonné particulièrement en moi, car j’ai connu bien des fois ce que tu vis en ce moment… C’est dans l’acceptation de ce « vide », des aléas de la vie et de son impermanence, que j’ai trouvé la Paix. A chaque fois, j’ai lâché prise et fait entière confiance à la Vie, à chaque fois elle m’a de nouveau souri ! L’Amour est tout : aimer ce qui est, en ce moment présent, même s’il n’est pas parfait, aimer l’autre, aimer l’Univers et lui donner sa confiance.

    Bonne chance à toi et merci de tes réflexions qui nous aident et, souvent, nous confortent dans notre vécu et nos croyances.

    Namasté

    Danielle

  39. Il n’y a pas de coïncidences. Merci pour ces mots justes qui viennent me toucher et qui me donnent des réponses et des confirmations sur les difficultés que je suis en train de vivre.

  40. Merci Marie-Pier pour ce partage qui me rejoint grandement. J’ai, moi aussi il y a quelques mois, décidé d’accueillir ce désert, ne sachant quoi faire avec tout ce blanc et épuisée de livrer bataille pour faire autrement. Je constate que la lumière qui s’installe doucement au fil des jours m’apporte une paix et une énergie différente qui me redonnent vie. Mes pensées t’accompagnent ainsi que toutes les personnes qui ont partagé leurs commentaires.

  41. Chère Marie-Pier,
    Quel bonheur de vous lire à chaque fois, quelle aide apportée par vos messages.
    Je passe aussi un mauvais moment, un passage à vide, un blanc, j’ai envie de faire pousser des fleurs dans mon désert et vous m’y aidez beaucoup.
    Comme il est dur parfois de lâcher-prise, de ne pas culpabiliser d’avoir fait le choix du bonheur. De se faire traiter d’égoïste. Des fois j’y arrive mais des fois le sable ré envahit mon jardin fleurit.
    Néanmoins je m’accroche et je ressème.
    Bisous de Belgique.
    Nicole

  42. Chère Marie-Pier, je te lis ce matin et ton histoire, ton vécu m’interpelle au plus haut point… Mon futur est tout planifié… Quel magnifique projet de vie, probablement le plus grand, celui d’enfin partager notre vie avec un partenaire de vie… j’en rêve depuis bien longtemps mais comme toi, je vogue dans la vie en donnant, donnant, donnant… en pensant sincèrement que tout équilibré car il me semble que j’accepte de recevoir à l’occasion et même très souvent… je ne raconterai pas mon histoire, ici c’est ton site et tes écrits… mais ma vie amoureuse s’est écroulé à quelques reprises pour ma part… et voilà qu’hier soir, dimanche, je demande à la vie, l’univers de m’aider à comprendre ce que j’ai besoin pour casser cette chaîne de relations amoureuses qui se terminent toujours… je prends dans mes mains «Le Livre de la Lumière – Interrogez le ciel et il vous répondra», traduit par Ginette Reno, Édition Michel Lafon (au cas où tu ne le connais pas, il y en a tellement) et ma demande me guide sur le numéro 236 à la page 403 que voici le message qui me rentre dedans comme le plus grand de toute ma vie dans ce domaine amoureux :

    Titre : Être d’accord pour recevoir! Être d’accord pour recevoir. Telle est la question. Vous avez tous l’habitude de donner, et c’est précisément là où réside le contrôle. Lorsque vous donnez, vous contrôlez l’évolution des événements. Vous contrôlez les événements et vous contrôlez les personnes à qui vous donnez.

    «Tant que cette personne accepte de recevoir ce que je lui donne, c’est qu’elle m’accepte. Elle ne me rejette pas», vous dites-vous.

    En limitant votre personne à donner, en essayant de contrôler l’affection des autres, vous commencez à vous bloquer. Ceux qui croient que donner est la seule chose importante se retrouvent bloqués. Ils se retrouvent bloqués parce qu’ils ne lâchent pas prise et continuent de contrôler.

    Ils ne savent pas se détendre ni recevoir.

    Recevoir, c’est ne plus contrôler, Recevoir, c’est accepter. C’est être conscient qu’il peut y avoir d’autres moments où vous aurez besoin de recevoir et où vous ne recevrez rien.
    C’est accepter que vous pouvez vous retrouver à la merci de quelqu’un, que vous pouvez être vulnérable et souffrir.
    Et vous ne voulez pas souffrir, n’est-ce pas?

    Je comprends, mais pensez au fait que vous ne recevez rien pour éviter cette souffrance. Et si vous faites tout cela pour être accepté, pour éviter d’être rejeté, vous avez besoin de réaliser qu’en ne recevant pas, vous êtes en fait, en train d’attirer le rejet.

    Réfléchissez.

    Comment est-ce possible pour quelqu’un de finir par attirer le rejet alors qu’il a fait les choses les plus extrêmes pour l’éviter?

    Réfléchissez.

    Mon conseil :
    Ouvrez-vous. Ouvrez-vous à la vie. Cessez de contrôler. Permettez-vous de recevoir.

    Les gens veulent vous donner. Mais vous êtes fermé. Vous préférez ne pas recevoir pour ne pas perdre le contrôle. Vous préférez être dans le besoin et la souffrance.
    Les gens veulent donner et vous souffrez. Cela ne peut pas aller.
    Ouvrez-vous.
    Ouvrez-vous.
    Même si cela fait mal, Ouvrez-vous.
    Même si vous vous retrouvez dans le besoin, Ouvrez-vous.
    Même si vous vous sentez mal, Ouvrez-vous.
    Même si vous croyez que les gens vont vous blesser, Ouvrez-vous.
    Même s’ils vous blessent, Ouvrez-vous.
    Ouvrez-vous. C’est la seule raison de votre présence ici.
    C’est la seule raison pour laquelle vous n’avez pas encore élevé votre vibration pour être plus près de moi.
    Ouvrez-vous.
    Toujours.
    JÉSUS

    Marie-Pier et à tous ceux et celles qui lisent ce message, merci de m’avoir permis de vous livrer cet ultime message, qui pour moi, en est un à partager.
    Amour à vous!
    Colombe

  43. Si le désert ou le vide se présente sur notre chemin de vie, c’est parce qu’il doit être traversé. Parfois on essais par toute sorte de moyen de le contourner mais sa présence a quelque chose à nous apprendre. Ce n’est pas toujours confortable mais nécessaire pour ensuite voir de quelle couleur il était, voir sa froideur, sa fragilité, sa noirceur, même sa beauté car ce n’est qu’après qu’on peut tout voir. Ce n’est qu’après qu’on peut comprendre et poursuivre notre chemin avec un bagage de vie supplémentaire qui nous rend plus solide.
    Affectueusement
    Brigitte

  44. Coucou Marie-Pier,
    Merci de nous partager, ton texte qui me parle beaucoup, très humain et touchant. Hier soir avant de me coucher j’ ai écouté ta méditation sur l’ Amour ( qui me fait tant de bien) et j’ ai pensé à toi en me préparant à l’écouter, me disant: Marie-Pier ne nous a pas fait parvenir Matin Magique depuis quelques jours et voilà coïncidence en fermant mon ordi Matin Magique entrait. Merci Marie-Pier, tu nous inspires et on voit bien que chaque humain se ressemble, dans nos joies, peines et souffrances. Un jour lors de mon deuil de perdre mon mari, j’ ai trouvé un beau petit livre avec des dessins d’ enfant , prendre soin de notre enfant intérieur: Aimer, Perdre et Grandir de Monbourquette. Il disait de consoler son enfant, de le bercer, ce livre m’ a fait le plus grand bien par sa simplicité et sa véracité. Avec toute ma tendresse, je t’ aime Marie-Pier pour ce que tu es, vraie avec une belle âme.

  45. Bonjour Marie,

    La plupart de vos messages sont inspirants mais pour moi celui de matin l’est particulièrement. En effet si on ne vit pas nos traversées du désert et bien on n’en sort pas. En tous cas nous perdons un temps précieux àattendre que le vent tourne et surtout nous demeurons dans un état de dépendance des conditions externes qui sont aussi fragiles qu’incertaines. Merci de ce partage c’est un rappel important car la lucidité et le courage qu’exige cette posture d’accueil ne nous prédisposent pas à emprunter ce chemin de sagesse

    1. Marie-Pier Charron dit:

      « Si on ne vit pas nos traversées du désert et bien on n’en sort pas ».. Si bien dit! Tout votre commentaire résonne fortement. Merci du partage!

  46. Marie Denise dit:

    Ton billet de ce jour me touche particulièrement, c’est en plein l’état d’âme dans lequel je suis en ce moment. J’aurais pu faire copier/coller. Un jour à la fois. Merci de partager avec nous. Je t’envoie de l’énergie.

  47. Bonjour Marie-Pier,
    Je reçois tes petits billets magiques depuis un certain temps, je les lis, les trouve absolument passionnants, certains me parlent plus que d’autres…et aujourd’hui j’ai écouté la version audio. Je ne sais pas si c’est ta voix, le fait de « concrètement’ sentir l’être humain derrière les mots, ton charmant accent ;) ou le sujet qui me parle particulièrement ou un peu tout ça + autre chose mais j’ai été complètement bouleversée par tes Fleurs dans le désert.
    Un immense merci pour ce que tu nous donnes.
    Love.

  48. Premièrement, bon retour Marie-Pier! Merci de nous revenir et de nous alimenter de si beaux textes basés sur une réflexion et un senti bien dosé. Deuxièmement, la photo de toi et le lieu où tu te trouves sont magnifiques.

    Et pour ton texte de ce matin, wow tu reviens en force ma belle. Et comme toujours tu as le don de mettre en mots des états d’être que tu vis et à ce que je constate, que plusieurs de ceux et celles qui te lisent, vivent aussi.

    Donc on se sent moins seule sur notre ile! Et en fait, une des plus grandes souffrances et illusions, est de croire que nous sommes séparés des autres humains et du vivant!

    Merci encore une fois d’écrire aussi bien et on poursuit notre route ensemble!
    Au plaisir Marie-Pier!
    P.s. Si tu organises un souper ou activité quelconque j’aurais bien envie d’y participer! J’habite Trois-Rivières, donc si tu viens dans le coin de la Mauricie, je t’invite à boire un thé ou un smoothies! Bye bye

    1. Marie-Pier Charron dit:

      « Une des plus grandes souffrances et illusions, est de croire que nous sommes séparés des autres humains et du vivant! ». Absolument. Merci pour ton beau commentaire!

      J’espère me souvenir de ton invitation si je vais en Mauricie.

      xx

  49. Bonjour

    Vos messages me font toujours du bien et tombent souvent à point.
    J’ai eu une période très difficile récemment et ce message m’a permit de renforcer le travail que j’essaie de faire: lâcher prise sur ce que je n’ai pas de pouvoir, dire merci au petits plaisirs de la vie et vivre au présent. MERCI.

  50. Très chère Marie-Pier,
    Cela fait plusieurs années que je te lis à travers tes « Matin Magique » qui portent si bien leur nom. Alors, que de nombreux mails arrivent dans ma boîte, sans que je ne les lisent, je ne rate jamais, mais vraiment jamais, d’ouvrir les tiens. C’est un bonheur toujours renouvelé. Cette fois encore, tes fleurs dans le désert ont fait mouche. C’est nourrissant, c’est vibrant d’authenticité, c’est tellement proche, à chaque fois, de ce que je vis ou ressens. Merci Marie-Pier de nous partager ces trésors, qui me permettent de me sentir reliée à une essence commune dans laquelle je puise une grande force. Un grand merci. Annabel

  51. Bonjour Marie-Pier,

    Que j’aime te lire et parcourir ce magnifique message, cela est très inspirant et bouleversant, cela m’a touché profondément. Plusieurs paroles de ce que tu nous a partagé m’a interpellé et plus particulièrement ceci : Et à chaque fois qu’on se réfugie dans notre tête pour se couper de ce qu’ont vit et de ce qu’ont sent, on se coupe un peu du divin en même temps.
    On a peut-être le soulagement de s’être déconnecté un peu du malaise, mais on est déconnecté aussi de la force de vie et d’amour qui aurait le pouvoir de le transformer.
    En lisant cela , m’est venu en tête un texte qui m’a toujours réconforté,
    dans Ésaïe 58:11
    L’Éternel (le divin),sera constamment ton guide, il répondra à tes besoins dans les endroits arides et il redonnera des forces à tes membres. Tu seras pareil à un jardin bien arrosé. à une source dont l’eau n’arrêtera jamais de couler.
    Je pense que cela a contribué grandement à me faire vivre mon présent avec une ouverture du coeur modifiée, agrandie et un amour de ce présent qui en a transformé la vision.
    Mes pensées dans le présent fleurissent et embellissent les recoins de ma réalité qui sont plus arides. Elles me redonnent le goût d’aimer même dans un quotidien plus dépouillé. en apparence, mais tellement riche de tout ce qu’il me fait vivre et ressentir..
    C’est toujours le fête dans mon coeur et pour moi la vie est un miracle à chaque jour où rien n’est banal et ennuyant.
    Avec mn affection, Danièle

  52. Rolande Lucie BOULAGNON dit:

    En lisant ton message, je constate que la vie te sépare de beaucoup d’Êtres aimés : ta maman, Pacha, et aujourd’hui ton amoureux… et peut-être d’autres que je ne sais pas. Il est douloureux et bénéfique en même temps d’être « coupé » de liens affectifs très forts. Sans vouloir prétendre te donner de conseils, il me semble, d’après mon unique expérience, que cela est nécessaire pour mieux se connaître, connaître ses forces, connaître son Pouvoir personnel. Je pense également que nous choisissons nos propres expériences pour avancer vers un but encore inconnu pour le moment et qui se dessine un peu plus chaque jour et à chaque avancée. Je peux juste t’affirmer que chaque douleur et expérience apporte encore un plus de sagesse et d’Amour de la Vie. Je t’envoie la Lumière contenue dans mon cœur avec un gros câlin pour te bercer et t’encourager à poursuivre ton chemin. Bonne route à toi. Garde ton beau sourire, tes objectifs et tes rêves. Ils sont à toi et pour toi uniquement. Je t’embrasse affectueusement.

  53. Roland Georgette dit:

    Je suis énormément touchée par le texte de ce jour:Des fleurs dans le désert.
    Voilà, je constate que malgré tout tes beaux textes et ta compréhension du Divin, tu fait comme chacun de nous des traversées du Désert: c´est peut être ça les 40 jours du désert du Christ?
    Voilà 2 ans en juin que j´ai vécu une rupture, et après 1 an d´un Abandon total de moi et de mon enfant intérieur en souffrance, j´ai repris le cours de la vie, mais par ton texte, je comprend que je n´accepte toujours pas le présent et vis encore dans le passé, ce qui m´empêche d´accueillir le nouveau.
    Pourtant, moi aussi je crois qu´il avait peur du bonheur,un être toujours stressé a vouloir comblé son vide en courant pour les autres et en faisant pleins d´activités, il se fuyait
    Mais si il était mon miroir: c´est que moi j´apprenais seulement a m´occuper enfin de moi( en retraite) et qu´il est apparu pour comblé ce vide après tant d´années de travail; et que de nouveau j´ai préféré m´occupé de lui et l´aimer que de MOI et de cet enfant en moi qui réclame depuis toujours cet AMOUR.
    Alors comme tu le dis, je vais devoir accepter ce désert, pour retrouver  » l´Amour du père ciel et de la terre mère » qui m´accompagne depuis ma venue sur la planète.
    Accepter ce moment présent et l´entourer de toute ma tendresse comme la méditation d´amour nous l´enseigne; accepter cette traversée du désert pour chérir cette petite qui le mérite enfin.
    Il fut aussi sur ma route pour comprendre que je souffrait toujours depuis l´enfance de cette peur de l´abandon, incompatible avec sa peur d´être envahit mais d´apprendre surtout que l´adulte que je suis ne doit plus abandonner cette enfant qui attend d´être Aimée. Merci pour le partage de ton vécu, car nous avons tous nos » expériences » pour nous ramener a la Maison.

  54. Chère Marie-Pier,

    À la lecture de ton billet de ce matin, je me rappelle le moment où je me suis retrouvée avec cette sensation désertique. Me retrouvant seule avec moi-même et réalisant qu’aucun de mes rêves ne se réaliseraient et que rien n’allait comme je voulais et crois-moi, ce constat m’a beaucoup fait pleurer (j’aurais pu remplir ce désert).

    La perte de toutes mes attentes d’enfants, d’adolescentes, de femme, de mère et de conjointe a été pour moi une déchirure du cœur. Je me sentais comme une plaie ouverte, à vif et je n’avais rien pour la refermer. À l’époque, heureusement, j’étais accompagnée en thérapie et j’ai pu laisser cette plaie ouverte pour qu’elle se guérisse jusqu’à ce qu’elle se referme par elle-même.

    J’ai réalisé que le préalable pour vivre en harmonie était que je m’accorde (je choisis ce verbe parce que je l’associe à la musique qui demande un travail rigoureux et qui produit de purs moments de grâce) la plus possible avec la seule personne qui m’accompagnerait tout au long de ma vie : moi-même. J’ai donc adopté la seule démarche que je savais appliquée avec les autres, prendre soin de moi. J’ai alors commencé le plus magnifique voyage de ma vie : mon voyage intérieur.

    « la puissance de la vie n’est toujours qu’ici et maintenant» mais elle n’existe pas sans toi.

    J’ai alors découvert la magnifique personne que je suis, j’ai accepté mes faiblesses, j’en ai même rit, elles font désormais partie de mon charme. J’ai découvert mes forces qui m’ont redonnées mon estime de moi et surtout, j’ai chéri profondément mon humanité par l’humilité et la compassion.
    J’ai fait le ménage dans ma vie en me libérant des liens qui ne me représentaient pas et j’ai plongé dans ma solitude durant deux ans. J’ai marché et marché des kilomètres (il m’arrivait de revoir Forest Gump qui a marché jusqu’à ce qu’il n’en ressente plus le besoin et alors, il est retourné à la maison).

    Par la suite, tout doucement, je me suis ouverte à nouveau aux autres, mais avec un nouvel ingrédient : sans jamais me quitter!

    Bravo et merci pour le partage de ton chemin de vie. Ton authenticité et tes réflexions nous permettent d’entrevoir le Possible et la beauté de la vie. Merci pour tout cet amour et prends soin de Marie-Pier car elle est magnifique!

  55. Salut Marie-Pier,
    C’est lumineux car hier j’ai lu cet extrait de Christiane Singer qui va dans le même sens que ton message d’aujourd’hui. Je me permets de le partager pour nourrir encore plus de clarté sur ce message important de la vie:

    « S’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous. »
    … Après avoir traversé une existence très préservée, très occupée à éviter les naufrages, toute cette adresse à passer entre les catastrophes, entre les blessures. Et subitement, après quinze ans de mariage, l’arrivée d’une autre femme, l’arrivée dans une existence préservée d’un autre être, qui du jour au lendemain détruit l’univers que vous vous étiez construit.
    Et la traversée, pendant deux ans, trois ans, de la solitude, de l’abandon, dans un pays étranger, dans un village au bout du monde. Et la rencontre du travail de Dürckheim et d’une remarquable femme, son élève, qui travaillait avec la voix.
    Alors que j’attendais d’elle qu’elle me donne la force de faire mes bagages, et de partir avec mes fils, elle m’a dit : « Tu restes là, assise au milieu du désastre, là « .
    Tout le travail que j’ai fait par la suite avec le corps, avec la présence au monde, aux choses, cette leçon, non seulement d’accepter l’inacceptable, mais d’y entrer, d’y établir ses pénates, entrer dans le désastre, à l’intérieur, et y rester, y rester ! Non pas fuir, mais oser rester, à l’endroit où je suis interpellée, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n’aurais jamais pu croire s’avère être en moi, tous les démons, toute l’ombre. Les paroles éclatent et tous les démons déferlent dans la vie, la jalousie, l’envie de meurtre, l’autodestruction. Et je reste là et je regarde…
    … Nous connaissons dans notre Occident deux voies quand nous sommes dans un état d’étouffement, d’étranglement. L’une c’est le défoulement, c’est crier, c’est exprimer ce qui était jusqu’alors rentré. Il y a de nombreuses formes de thérapies sur ce modèle et c’est probablement, en son lieu et place, quelque chose de très précieux, pour faire déborder le trop plein. Mais au fond, toute l’industrie audiovisuelle, cinématographique, est fondée sur ce défoulement, cette espèce d’éclatement de toute l’horreur, de tout le désespoir rentré, qui en fait le prolonge et le multiplie à l’infini.
    L’autre réponse, c’est le refoulement : avaler des couleuvres, et devenir lentement ce nid de serpents sur deux pattes, avec tout ce que ces vipères et couleuvres avalées ont d’effet destructif sur le corps et l’âme.
    Et le troisième modèle qui nous vient d’Extrême-Orient et qu’incarnait Dürckheim : s’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous.
    J’ai rencontré voilà quatre jours, en faisant une conférence à Vienne, une femme. Et c’est une belle histoire qu’elle m’a racontée qui exprime cela à la perfection. Elle me disait à la perte de son unique enfant, avoir été ravagée de larmes et de désespoir, et un jour, elle s’est placée devant un miroir et a regardé ce visage brûlé de larmes, et elle a dit : « Voilà le visage ravagé d’une femme qui a perdu son enfant unique », et à cet instant, dans cette fissure, cette seconde de non identification, où un être sort d’un millimètre de son désastre et le regarde, s’est engouffrée la grâce. Dans un instant, dans une espèce de joie indescriptible, elle a su : « Mais nous ne sommes pas séparés », et avec cette certitude, le déferlement d’une joie indescriptible qu’exprimait encore son visage. C’était une femme rayonnante de cette plénitude et de cette présence qu’engendre la traversée du désastre.
    Il existe, paraît-il, dans un maelström, un point où rien ne bouge. Se tenir là ! Ou encore, pour prendre une autre image: dans la roue d’un chariot emballé, il y a un point du moyeu qui ne bouge pas. Ce point, trouver ce point. Et si un seul instant, j’ai trouvé ce point, ma vie bascule, dans la perspective de la grande vie derrière la petite vie, de l’écroulement des paravents, de l’écroulement des représentations. Un instant, voir cette perspective agrandie… »

    – Christiane Singer, tiré de son livre « Du bon usage des crises »

  56. Cest drole comme cest coincidance de mon reflection de la semain passer, je rencontre, depuis 6 ans je cour partout, fait des differents formation, different activité pour etre occuper. Meme mes amies sont étourdie de me voir aller, jai fait un cour de professeur de yoga et un cour de peinture et de cours pour mon service de garde, ouiii oui une semaine bien charger. Mais un jour, mon motivation me manque, je suis fatiguer, je me sens déprimer ect….. je me demander pourquoi. Mon Amie me dit pourquoi tu fait tout c’est cours? Je lui dit je ne sais pas pourquoi,. Dans le fond je fait pas car jai la passion de fait tout cest cour. J’ai fait ma page du matin et j’ai realiser que je cour pour etre aime, pour montrer au monde que je suis bonne dans mon demain ( éducatrice en milieu famillal) je vous lai pas fair face realiter et de me reparer mon coter sonbre: mon manque confisnce en sois et de me m’aime moi. En Janvier,j’ai décider de lacher les cour de professeur de yoga, en debut mai, jai lacher les reste jai décider etre simplement la avec mes deux fille , mon chum est mes coccinelles ( les enfant de la garderie) jsi decider de ne plus courir et de fair face les defie de la vie et m,aforcer ma ci fiance et commencer pour une fois , a m’aimée

  57. Chère Marie Pier ,parfois il faut traverser bien des déserts pour renaitre à la vie ,il faut en faire l’expérience pour comprendre ,bien sur on en souffre, cela laisse des traces ,si cet ex n’a pas pu voir la beauté de ton âme, le plein d’amour que tu donnes c’est qu’il ne te mérite pas , un jour tu trouveras l’âme sœur , tout le monde mérite le bonheur, merci pour tout l’amour que tu nous donnes, au bout du désert il y a une oasis où tu pourras te ressourcer t’hydrater et te reposer et retrouver la paix vit au présent et restons debout ,la douleur va s’atténuer avec le temps j’aime tous vos messages ,ils sont riches d’authenticité,, en toute amitié gisele

  58. Thérèse Loyer dit:

    Bonjour,
    Toujours un plaisir renouvelé de te lire et d’y reconnaître notre Humanitude…
    Merci de partager la couleur de ton moment présent et nous rappeler d’accueillir tous les moments présents de notre Vie avec bienveillance et surtout grande délicatesse…pour que la Source retrouve la Mer…et la mère sa source…sur le chemin de l’Amour!
    Namasté
    Thérèse xx

  59. Chère Marie Pier,
    Je suis toujours surprise de voir à quel point nos réflexions peuvent se croiser. J’ai eu plusieurs déceptions en peu de temps, qui m’ont fait détester ma vie, je l’ai trouvé vide, je voulais accélérer le temps pour qu’elle change et que j’ai enfin la vie à laquelle j’aspirais.
    Puis j’ai compris, la vie est là, au présent, et le futur n’est là que par la façon dont je l’influence aujourd’hui. Etre là, savourer ce qui doit l’être et accepter que je n’ai pas le contrôle c’est déjà poser les jalons de la fin d’une plainte qui n’aidait pas à avancer. Aujourd’hui, je sais que je n’ai pas à attendre une vie meilleure. La vie ne s’attend pas, elle se reçoit et se construit au quotidien.
    Bonne journée à vous et merci pour vos partages.

  60. Chère Marie
    La lecture de tes messages depuis des années m’a procuré soutien, espérance, et tellement aidé à sortir la tête de l’eau ! Un MERCI immense ! La période que tu traverses n’est pas là pour rien……hum…. j’ai envie de te dire que tu m’as appris à tout simplement « être » et au final, la vie coule….car quand tout est trop lourd à porter, il est doux de tout « abandonner » pour s’apercevoir que c’est à cet instant que les choses viennent à toi de façon positive. Mais encore faut-il accepter d’abandonner, sans remord ni culpabilité..j’ai mis + de 3 ans à le faire, et qu’importe le temps,
    Je veux pour toi tout le meilleur, et je sais que tu l’obtiendras, je ne peux expliquer pourquoi.
    Vive la Vie ! vive l’Amour et vive son grand Soi ! ! ! !

  61. Bonjour, c est la première fois que j interviens sur ton site , et j en profite pour te remercier infiniment, c est la plus belle chose que j ai rencontré sur la toile, et c est une petite jeune femme , un petit bout d amour qui en est à l origine, c est merveilleux.
    Moi j ai une recette qui me permet de vivre au jour le jour et me permet d affronter les coups durs, les doutes, etc, j essaie toujours de remettre ma petite histoire( petites et grandes souffrances, petites et grosses emmerdes, etc)dans une histoire plus grande, et c est exactement ce que tu as réussi à faire , à te décoincer , à te sortir de ton horizon limité,celui que tu avais organisé, selon tes critères, car la vie ne veut pas forcément pour nous ce que nous décidons, et effectivement la seule chose que nous avons à faire est d être la , simplement, et d ouvrir les bras , comme tu l as dit , à ce que nous envoie la vie et jamais cesser de nous émerveiller, alors il se passe comme une dilatation de nous même et la vibration de l amour entre en nous , c est l énergie divine………alors nous sommes exactement notre place…

  62. L’endroit où l’on dépose les pieds n’est pas aussi important que le fait de les déposer… Il y a du Khalil Gibran dans ton très bon texte qui fleurit d’une humilité rare et qui nous donne envie de te serrer dans nos bras. J’ai écouté la version audio – pour la première fois- après avoir lu le texte et c’est comme si j’ajoutais une dimension exponentielle à ton propos. Tu as une très belle voix, toute en nuances et riche d’un naturel rafraîchissant. Merci pour ce que tu es.

  63. Un grand merci pour tout ce que tu m’offres depuis qu’une amie m’a fait découvrir tes matins magiques.
    C’est mon premier commentaire, j’ai envie de t’envoyer de l’amour aujourd’hui cela m’est d’autant plus évident que si par le passé j’ai traversé des déserts mes pieds se posent maintenant sur un parterre de fleurs douces et magnifiques et j’ai à coeur de te les partager.
    Bon vent à toi vers de plus fertiles environnements; comme dirait un ami très cher : ‘keep on riding’
    Avec tendresse

  64. nicole tremblay dit:

    Merci pour ton témoignage et ta transparence……un vent d’espoir et un bouquet de marguerites…..tendresse, belle amie

  65. Oui, une douleur au-delà du coeur, car le possible est devenu impossible… alors pour ne pas sombrer chercher des alternatives, pour finalement se mettre « hors d’atteinte »… un mal nécessaire pour un bien, celui de se panser… mais après réussir à se dépasser pour éviter que si « la vie ne nous ressemble pas, on ressemble à la vie ».
    « Fais toi ce que tu attends des autres », voilà un de mes mantras… donc aime toi, sors toi, prends soin de toi, sois aimable avec toi, enfin… une multitude d’attitudes… mais il est facile de vivre en théorie, parfois on marche à côté du « seul chemin ».
    Et puis l’écran blanc, plus de projection(s)… une invitation au présent ?!
    Je te, me, nous, vous le souhaite heureux, joyeux, serein…

  66. Merci Tellement du fonds de mon Coeur Belle Marie-Pier d’Amour, Tu es Vraiment un Ange, une Magicienne, une Grande Sage ! A chaque fois que j’ai lu tes Merveilleux Messages ils ont correspondu à ce que je vivais dans le Moment Présent ! Tu m’as Tellement Aidé et tu aides Tellement de Personnes dans leur Cheminement ! j’ai le privilège depuis janvier, d’exercer un Travail que j’adore et dans lequel je peux me réaliser et aider les gens qui traversent des périodes difficiles, aujourd’hui, j’ai rencontré une cliente et ton histoire corresponds en de nombreux points à ce qu’elle vit ! J’ai tellement hâte à demain, je vais lui transmettre ton message en espérant qu’il va lui redonner Espoir et apposer un baume sur ses blessures et ses souffrances, Gros Câlins Chaleureux à toi, Merci Tellement encore ! Affectueusement, Marie xxx :)

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Merci Marie pour ta belle énergie contagieuse, et ta confiance.

      Ta cliente est privilégiée de t’avoir.

      xox

  67. Thomas Rossi dit:

    Très bel article, qui me touche beaucoup, car c’est exactement dans cet espace dans lequel je me trouve en ce moment.
    La sagesse du texte m’a ouvert les yeux sur mon inconfort de vivre dans ce ‘désert’ et me donne une raison de plus de simplement aimer le moment présent et les petites choses de la Vie.

    1000 Mercis,
    Thomas

  68. Beaucoup de deuils importants et rapprochés, je comprends la page blanche dont vous parlez.

    J’ai l’impression de vivre aussi à côté de ce que j’aimerais, avec le même volcan qui
    est prêt à exploser de tous ses feux.

    Je sens ce vide aussi qui m’habite, il m’apprivoise mais je n’arrive pas à l’aimer tout
    à fait, juste m’acclimater.

    Toujours en attente un jour d’une secousse inattendue qui viendra bousculer mon
    univers et mon environnement dans un état de félicité que je n’ai pas croisé depuis
    trop longtemps, sinon quelques épisodes de bonheur ici et là..

    Seule, pas de conjoint, ni ‘enfant et allergique aux animaux, j’ai l’impression d’être
    privée d’amour à déployer comme un puits sans fond qui s’est ressourcer toute
    une vie.

    Bonne chance !

  69. Chère Marie-Pier,

    J’avoue être estomaquée par ton message. Quelques minutes avant de te lire, j’avais fait part à ma mère d’une situation difficile au travail et que je ne la fuirais pas au risque quelle ne me rattrape. Je considère donc ton message comme une confirmation de ce que, intuitivement, je croyais être la bonne décision. Ma situation professionnelle actuelle me donne l’occasion de grandir (je ne suis pas masochiste, je le jure :-) et je dois, une fois pour toute, mettre fin à un pattern qui crée une immense insatisfaction dans ma vie. J’ai donc décidé d’accueillir et de transcender mon mal-être plutôt que l’éviter. Évidemment, cela me plonge dans de vieilles blessures mais être libérée de mes chaînes est une image beaucoup plus attrayante que celle de fuir avec un boulet au pied.

    Alors, je te dis merci d’ouvrir ton coeur et de faire preuve de transparence. Je me sens moins seule sur le chemin de la guérison.

    Namasté!

    Nicole

  70. Merveilleux texte qui me touche au plus profond de mon âme… J’ai vécu aussi une séparation douloureuse et marquée par la naissance de ma fille… Retrouvez la paix de l’âme est compliquée dans une telle situation. L’amour laisse toujours une marque… Une trace indélébile dans nos vies… Il nous aide à avancer sur notre route… Il ne s’agit pas d’oublier cet « amour » perdu et tous les rêves qui y étaient associés .Il s’agit seulement de ne conserver que les plus beaux moments d’une rencontre qu’on aurait voulu voir durer une éternité… La page n’est jamais vraiment blanche. Le désert n’est jamais vraiment vide…

    Prendre le temps qui vient ! Côtoyer la vie dans toute ce qu’elle a de plus magique ! Retrouver une âme d’enfant et surtout oser être cet enfant qui s’émerveille de tout. Ne pas prendre la vie trop au sérieux. Sortir de la routine pour innover. Colorer sa vie et la vie. Oser… Voila pour une petite partie de ma recette. Je ne dis pas qu’elle fonctionne toujours. Mais finalement il me semble que c’est un peu ta recette aussi…

    Tu es revenue enrichie d’une expérience de vie inédite et la tête remplie d’émerveillement suite à ton voyage. Le retour à la réalité du « chez soi » est souvent plus difficile que le départ. Prend le temps… le temps pour toi…

    Bon retour au Québec !

  71. Chantal RAJIC dit:

    Dans la fleur de cactus, il y a une petite goutte d’eau, goutte d’amour qui fait refleurir les fleurs.
    Que cette petite goutte d’eau participe au fleurissement de notre jardin intérieur,
    Que de notre désert s’épanouisse de toutes ces petites graines semées au cours des années
    dans un jaillissement merveilleux.
    Là, près de la source, une petite fille s’éclabousse en riant d’un regard lumineux.

  72. Bonjour Marie-Pier,
    J’ai passé un séjour apaisant au Sahara dans un Riad appelé Ma Bonne Étoile…on pouvait lire sur le mur une pensée peinte à la main : Le désert gomme les rides de l’âme! La réalité du désert est parfois dure, mais aussi légère et enthousiasmante, belle et apaisante…..

    Bon séjour au désert!
    Sylvie

  73. Bonjour,

    En effet, il n’est point besoin d’activer un rôle pour exister. Je suis d’accord. C’est seulement quand nous nous engageons dans un projet qu’à travers l’expérience du projet, nous pouvons grandir en conscience, en aptitude et en amour. Le sens de la vie est d’aller vers ce qui nous touche et interagir avec de façon à créer des situations de challenge et de plaisir. Ces situations nous apprendrons, nous permettrons de grandir. Dans tous les cas, la vie demande de grandir et prospérer. Je te rejoins, il n’est cependant pas besoin de faire pour être. On est par essence divine seulement, nous sommes venus ici et maintenant pour interagir … Enfin selon moi !!! Grosses bises et merci pour ton partage.

  74. Comme toujours, ton message trouve écho en moi…
    je ressent exactement ce que tu décris, depuis des années, à l’intérieur, je bouillonne, je vis, j’ai ma belle jungle… mais mon présent est un désert… alors je m’active, je change les choses mais… les transformations ne sont pas celles attendues… alors je vis à l’intérieur de moi mais ce n’est pas la solution…
    je travaille à accepter le présent, à le regarder, à l’accompagner, comme tu le décris… c’est dur de se changer, de lâcher cette bonne vieille habitude de fuite ou d’autruche qui se cache!
    j’espère que prochainement, ceci portera ses fruits et que le désert sera devenu jungle…

  75. Isabelle Meynial de France, Brest dit:

    Marie-Pier,

    Je suis très touchée par la description de la douleur que tu as vécue lors de ta séparation avec cet homme. Te retrouver recroquevillée de chagrin, etc… Tu es guérie maintenant, après avoir traversé tout ce vide toute seule. Je suis bouleversée. C’est très très dur de renoncer à quelqu’un avec qui l’on a passé des jours et des nuits pendant des années.

    Je suis dans le chagrin moi-même aujourd’hui, je te l’ai dit au téléphone. J’ai dit STOP cette fois-ci, pour être en alignement avec mon bien-être et pour sauver ma vie. J’ai dit STOP alors que je n’avais pas fini de l’aimer. J’ai dit STOP car il ne me respectait pas. Je veux guérir de cette histoire, de lui, et je vais y arriver, pas à pas. Pour l’instant, toute mon énergie est partie dans cette histoire qui m’a détruite.

    J’espère être complète prochainement. (CDM 49).

    Je t’embrasse de tout mon coeur.

    Isabelle

  76. Bonjour Marie-Pier,
    Je lis si souvent tes messages et je n’ai jamais pris le temps d’écrire un message … ou peut être que je trouvais qu’ils ne méritaient pas d’être sur ton site …

    Je vis ce moment de désert, avec des difficultés matérielles et financières qui s’amplifient. J’ai des dettes depuis plusieurs années (essai de 5 ans de création d’entreprise, qui m’a consommé mon temps, mon énergie, mon argent, passionnant et mal terminé) , qui se résorbent à la vitesse de l’escargot (arrêt de cette entreprise en 2011, c’est lourd).
    L’été dernier, des jeunes m’ont volé et abimé une voiture, qui est maintenant à la casse. Avec ce que m’a donné l’assurance, ma voiture avait presque 15 ans, je n’ai pas eu les moyens de racheter un véhicule. Cette semaine, j’ai rendu l’ordinateur portable qui m’était prêté par une asso. Des amis m’ont prêté de quoi survivre dans l’instant. Bref, je me sens vidée, vulnérable, sans rien, pas de maison, pas de voiture, pas de travail, plus d’ordi…
    J’ai l’or dans ma vie, pas l’argent … un conjoint que j’aime et qui m’aime, 4 enfants merveilleux d’une union précédente, alors certains jours j’espère le meilleur, d’autres, rien… je suis surtout fière de ma capacité à rester zen dans ce moment de panique financière. Si ça va trop mal, je joue de mon instrument préféré, un accordéon diatonique, ou je chante, ou je vais prier quelque part !
    Rester dans l’instant présent, accueillir la vie, le printemps à l’œuvre, le soleil et le vent.

    Merci encore de ce que tu es et de ton inspiration créatrice
    Thérèse

  77. Votre texte est en soi une petite thérapie. Cependant aussi noble,beau et aussi nécessaire que l’air que l’on respire,l’amour est un mystère toujours attractif.Cependant cultiver la sagesse,permet de s’intéresser à l’amitié plus qu’à l’amour,car elle est d’une autre noblesse,dépourvue de passion,dénudée de tension,dénuée de possession,de douleur métaphysique. L’amour peut etre fugace l’amitié est un roc solide.Lorsqu’on le cherche trop,il se cache.Il faut aussi savoir laisser du temps au temps et se laisser surprendre,contrairement à l’amitié qui se forge dans la sérénité.

  78. Merci pour ce témoignage. Vous avez mis des mots sur ce que je vis dans le moment.
    Ce désert, je vais accepter d’y vivre avec de nouvelles pensées.

  79. BONJOURS, MARIE- PIER. TON texte est venue me chercher. MOI mon amoureux etait un echangiste et quand il me l’a appris je lui est dit que c’etait termine entre nous et que moi se n’ etait pas se que je voulait. AUJOURSD’HUI, ma vie est un desert comme tu le dit si bien. RIEN de nouveau cela empire. PAS ENCORE D’AMOUREUX, je suis une mere d’une fille tres complique que j’arrive pas a comprendre dans son comportement.DEPUIS 2ans je suis demenage car j’ai ete oublige de place ma mere dans un CHSLD vue l’etat de sa sante. LA ou je demeure présentement c’est i’enfer. J’AI un voisin qui est tres derangeant. MALGRE toutes les plaintes a la police il continue a deranger. IL est malade prend de la drogue forte et rejete ses medicaments.JE ne connais plus la paix interieur.J’AI pas trouve de solution . VOILA mon desert qui s’asseche de jour en jour. JE ressens tant de haine envers cette personne et cela me perturbe terriblement j’ai jamais ressentie se sentiment dans toute ma vie je vie ca tres mal. CE n’est pas moi d’etre dans un etat de haine . AURAIT tu un conseil a me donner car je suis a bout de tout. MERCI BONNE JOURNEE.

  80. Bonjour Marie-Pier et bonjour à tous tes lecteurs
    Concernant la Réflexion de  »Des fleurs dans le désert » très belle réflexion qui me parle et ce que j’en retient : Prendre contact avec nos sens nous amène vers l’amour et le bonheur ! :-)
    Merci pour tous ces partages que tu nous offres.
    Bonne continuité,
    Pauline

  81. Votre texte de ce lundi est magnifique, comme tous les autres. Mais celui-là a quelque chose de particulier pour moi. Parce qu’il correspond à ce que j’ai ressenti pendant ces trois dernières années. Etre face à un désert, avoir perdu tous mes repères. Depuis, je me cherche, je fouille, je cours.. et je me retrouve toujours face à moi-même, face à mon propre amour. Et j’ai fini par accepter mes détours, mon éparpillement, mon envie de tout faire et de tout laisser tomber, mes sautes d’humeur, et tous les hauts et les bas auxquels je suis confrontée. Parce que finalement, c’est cette vie palpitante, que j’aime, tous mes projets qui fleurissent dans ce désert, et que je crée sans réellement les achever. Car j’expérimente ma propre vie. Et votre témoignage, vos mots résonnent en moi, me rappellent à ce que je suis vraiment. Merci

  82. J’ai parcouru plusieurs déserts qui, avec le recul , m’ont permis de mieux comprendre « S’aimer, pour être aimer… »
    Aujourd’hui, je pleure l’unique personne qui m’a tout donné, « Maman » pendant les cinq années de sa dégradation, elle a été ma seule préoccupation. Elle fut ma mère et ma meilleure amie.
    Je suis seule maintenant. je n’ai plus la force et le courage de retrouver le chemin de ma vie . Elle avait pris tellement de place.
    Maman m’a quitté le 2 mai de cette année. Elle etait la plus aimante des mamans.

  83. Depuis quelques temps je suis insatisfaite de ce que je vis et aujourd’hui cette insatisfaction a pris une ampleur qui m’a créé un fort malaise face à tout ce qui se passe dans ma vie. Et là, je suis allée voir mes mails et j’ai ouvert le tien. Bang! exactement ce que j’avais besoin d’entendre.
    Dans ces moments-là je me dis ma détresse a été entendue et c’est par toi que la réponse est venue. Je ne peux que te dire merci d’avoir été ce canal. Un jour j’ai entendu « Même quand tout est noir comme ébène jamais tu ne seras abandonnée » et encore une fois je peux dire « oui »

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