Pouvez-vous sentir les parties de vous qui sont en attente présentement? Celles qui veulent plus, qui veulent mieux, ou qui veulent complètement autre chose? Aimez-vous cette sensation?

On a l’impression que cette soif en nous finira par être étanchée. En fait, on croit que notre soif est le chemin à suivre vers ce qui semble nous manquer. C’est pourquoi on la cultive, même si elle est finalement assez inconfortable et qu’elle nous apporte dans l’immédiat beaucoup moins de paix que de tension.

Or, si on était un oiseau et qu’on avait une vue aérienne de très haut, on verrait qu’au bout de toute cette soif, de tout ce «vouloir», il n’y a en réalité qu’encore plus de «vouloir». Une graine de carotte deviendra toujours une carotte… De la même façon, le manque mènera toujours à davantage de manque. Bien sûr, on peut vouloir quelque chose, puis l’obtenir. Mais le «vouloir» ne disparaît pas, il ne fait que changer de forme et se déplacer.

Soit on cultive le «vouloir», soit on cultive l’«avoir». C’est l’un ou l’autre. Et à chaque moment, on choisit entre les deux.

En ce beau début de semaine, peut-être aurez-vous donc envie de briser le cycle du manque. Oui, peut-être choisirez-vous de vous remplir pleinement de ce qui s’offre à vous et de vous permettre de vous sentir aussi satisfait que possible. C’est mon invitation pour vous. Parce que vous méritez de vous sentir comblé. Et parce que si vous étiez un oiseau et que vous aviez une vue aérienne de très haut, vous pourriez voir qu’au bout de toute cette de plénitude, il y en aura beaucoup, beaucoup plus.

Bonne journée! (Psssst : si vous voulez explorer ce sujet plus en profondeur, peut-être aimerez-vous lire le texte suivant, que j’ai écrit au début l’année.)

XOX