On se sent si souvent victime de situations qui semblent plus grandes que nous, mais qui ne sont en réalité que les conséquences naturelles de nos actions.
Exemple…
Récemment, j’avais le sentiment d’être seule au monde et de manquer de soutien. Je me sentais toute démunie avec mes grands projets, sans personne avec qui développer mes idées et partager la responsabilité au quotidien. Je le sentais surtout au niveau de mon travail, mais la sensation s’étendait dans l’ensemble de ma vie. Ce n’était pas tout à fait agréable, comme vous pouvez l’imaginer. Mais le plus douloureux n’était pas la solitude en tant que telle… non, c’était le sentiment qu’il y avait quelque chose de plus grand derrière. Je ne l’aurais probablement pas exprimé ainsi, car ça se passait sous la surface, mais je trouvais la vie bien chiche. Oui, pourquoi ne m’offrait-elle pas plus que cela, moi qui avais de si belles intentions et qui m’investissais tant?
Or, voici la réalité : si je manquais de soutien, c’était tout simplement… parce que je n’en avais pas cherché. Il n’y avait pas de grande raison plus complexe, et mes intentions ou ma générosité n’étaient pas plus pertinentes que la longueur de mon nez. J’ai eu plusieurs déceptions qui m’ont découragée, par le passé – comme c’est le cas pour bien des gens –, et j’aurais pu continuer de faire des démarches jusqu’à ce que j’aie tout mis en place pour me sentir épaulée, mais j’avais plus ou moins abdiqué. Et sur le plan personnel, j’étais à Miami depuis presque deux mois, alors que tous mes amis sont au Québec et en Californie. Là aussi, c’était mon choix. J’aurais pu rentrer, ou investir de l’énergie pour tisser des liens ici, mais je n’en avais pas fait une priorité.
C’est souvent ce qui se passe, n’est-ce pas? Oh, je ne sais pas c’est quoi, pour vous… Peut-être vivez-vous une forme de solitude, comme c’était mon cas. Ou un stress financier qui semble souvent au rendez-vous. Ou peut-être avez-vous toujours des emplois qui ne vous comblent pas. Quoi qu’il en soit, vous connaissez probablement le phénomène : on érige des structures inconfortables dans notre vie (ou encore, on n’en érige pas du tout), et ensuite on se sent «attaqué» par la réalité qu’on a nous-même créée. On prend les déceptions personnel, comme si quelque chose de profond en nous les avait causées ou attirées. Après tout, c’est tout ce que la vie semble prête à nous offrir – pour une raison X que notre petit enfant intérieur complexé sera heureuse de nous donner.
Et si c’était juste de notre faute, en réalité? Notre faute, non pas dans le sens qu’on n’est pas à la hauteur, ou qu’on a fait une erreur fondamentale, ou qu’on a «quelque chose à travailler»… Mais dans le sens, tout simplement, qu’on n’a pas fait les actions que n’importe quel humain à notre place devrait faire pour y arriver? Et si ce n’était que cela?
En général, on adopte ici l’angle de «prendre ses responsabilités», et on en parle comme s’il s’agissait d’accepter un fardeau. Mais je dirais plutôt qu’il est question de «prendre sa liberté»… De comprendre que le monde nous est grand ouvert, qu’on est digne de tout ce qu’on pourrait créer, et qu’il n’y a pas nécessairement de sens profond ou de grande leçon à apprendre – sauf de s’ouvrir à ce qu’on veut et de faire ce qui est en notre pouvoir pour le réaliser.
Donc oui, peut-être avez-vous le sentiment que c’est une cause perdue ou que vous n’avez pas accès à ce que vous voulez. Mais c’est exactement ce que c’est : un sentiment. Et si vous vous êtes créé une réalité qui semble le valider, n’y voyez pas de grand message significatif, ou un mauvais sort, et ne prêtez pas à l’univers des intentions qu’il n’a pas. La seule chose que cette insatisfaction contient est une invitation à aligner vos actions et vos intentions avec ce que vous voulez, et à rencontrer courageusement les parties de vous qui ont peur d’en faire une priorité.
En bout de ligne, c’est bel et bien de votre faute. À moins que ce soit complètement hors de votre pouvoir, vous y avez certainement contribué. Mais d’une certaine façon, on pourrait aussi avancer que ça n’a absolument rien à voir avec vous. C’est la suite logique de vos choix – c’est tout.
Bonne journée!
xox
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Tes messages arrivent toujours exactement au moment où je vis les choses que tu évoques. Et suis surprise à chaque fois. Mais je sais que ce n’est pas un hasard.
Merci d’être là pour moi…pour nous!!
Bonjour,
Les messages sont précisément et ce, pratiquement toujours avec ce que je vis! Je le relis pour être bien certaine, mais oui, c’est exactement ce que je vis depuis environ 1 an. Je trouve ceci très difficile.
Merci pour tout ces messages qui me font réfléchir, il reste à agir et ça, c’est pas facile.
Bonjour Matie-Pier
Un tout grand merci pour cette perception qui m éclaire de ci beau matin. Je lis bcp de textes qui abondent dans ce sens depuis qlq jours et je commence à comprendre . Il me reste a intégrer et expérimenter. Encore merci pour votre générosité Marie-Pier et belle journée
Marie France
Bonjour marie-Pier,
Je me retrouve pile dans ton propos du jour. En effet, je me répète depuis quelques jours : « je ne suis pas fragile, je ne suis pas victime, juste responsable de mes choix ». Mon problème depuis toujours en effet, c’est le stress financier, et par delà, ma valeur. j’ai passé du temps, des méditations, des introspections à découvrir mes saboteurs : comment je laisse venir à moi les soucis, comment je refuse les joies… Jusqu’à Noël dernier, où je découvre intuitivement que je ne voulais pas de cette vie. mais elle est venue à moi puisque je suis là à t’écrire ! En réaction, je me suis empêché de me réaliser. Alors oui, ma liberté de Vivre pleinement ma Vie, aujourd’hui, c’est prendre ma responsabilité. Je ne suis pas victime, je ne suis pas fragile, j’ai simplement fait un choix que je veux modifier.
Je te souhaite une très belle continuation dans tes projets d’Amour.
Bises !
Bonjour Marie Pier, bonjour à tous
C’est vrai que le mot « faute » peut choquer, mais oui c’est de notre responsabilité, c’est le fruit de nos actes passés, rien de plus, rien de moins. Alors oui construisons demain, pour aujourd’hui, je crois qu’on ne peut plus changer grande chose.
Merci de poser des mots doux sur des situations douloureuses et merci de nous permettre d’écrire ici, je commence à le faire et je m’aperçois que je le vis comme une pierre que je pose et que je rajoute à mon édifice. Je pense avoir toutes ces pierres mais elles sont encore éparpillées.
Bravo pour cette communauté de pensées
Bonjour Marie Pier,
Je constate depuis plusieurs semaines que vos messages sont très synchro avec mes ressentis………ils me donnent du courage et de la joie pour avancer et oser ÊTRE. MERCI pour votre bienveillance ! Très belle journée à vous.
Bonjour et merci à Marie-Pier pour tous ces beaux messages qui me font vibrer semaine après semaine. J’ai beaucoup aimé ce message et celui de la semaine dernière qui concernait ce que l’on reçoit qui n’est forcément le reflet de la personne que l’on est. En fait cela fait des années que je refuse de gentille attention parce que j’avais l’impression de ne pas en être digne et pourquoi moi plus qu’une autre ? Ce que je n’avais pas compris c’est que ce n’est pas parce que je les refuse pour moi qu’elles seront forcement redistribuées à quelqu’un d’autre. Donc oui c’est de ma faute si cet amour n’est pas donné et comme l’amour est multiplicateur peut-être que j’en prive d’autres personnes. Je vais des à présent songer à ces derniers messages et changer ma vision . Merci pour toutes ces belles paroles et ces messages audio. Avec tout mon amour
Bonjour oui moi également, j ai la meme notion que vous de cette solitude parfois trop envahissante, parfois salvatrice! Le plus difficile, en fet c est d etre conscient de tout ce potenciel que nous avons en nous et de ne pas avoir l opportunité de le partager avec un ou une amoureuse! bien-sur, que si on a de bons amis comme c est mon cas, on peut etre gènèreux , partager et vivre au présent de très bons et beaux moments intenses! Mais vous voyez, ce matin par exemple, j ai fais une petite promenade près de chez moi; et j ai cueilli quelques fleurs de dèbut de printemps! Sur le chemin du retour, j ai pensè que cela faisait une èternitè que l on ne m avait pas offert de fleurs, moi qui les adorent, alors des larmes de chagrin sont sorties de mes yeux car finalement, pour qui je cueillais ces fleurs puisqu en rentrant dans mon appartement, personne ne m y attendait et donc personne avec qui partager ces fleurs, ne serait ce que leur jolie couleur, leur parfum! j ai mis ces fleurs dans un vase qui ne servait plus depuis bien longtemps et ai donc positionner avec gout ce vase sur une table…. TOUT devient tellement fade quand il n y a personne a aimer, qu il n y a aucun compagnon près de vous! vivre au présent me semblait jusqu à maintenant, la meilleur et unique façon de remplir positivement mes journèes!! surtout avec le travail que je fais mais qui est une vocation essentiellement mais à l heure actuelle,meme cette façon de vivre mes journèes ne me suffisent plus car je suis en carence affective. Que faisons -nous de tout cet amour et ce potenciel si nous ne pouvons l offrir à un amoureux?…. merci de m avoir lu chère Marie Pierre.
Bonjour Marie Pier, j’aime beaucoup lorsque vous dites ‘ prendre sa liberté ´ , c’est exactement cela . Il faut s’autoriser, se permettre a oser, a s’affirmer . La Liberté c’est pour moi la plus belle et la plus grande des valeurs.
Marie p
Cela fait p’usie Fois que j’ai envie d arrêter matin magique , mais à chaque fois votre plume touche ce que je vis . Donc je continue car cela me fait réfléchir et prendre du recul . Cependant ce matin , je suis d accord et en même temps pas . En effet nous sommes bien responsable ( et non coupable ) de ce que nous vivons et bon nombre d entre nous ont du mal à le concevoir et c’est somme toute normal vu que nous vivons dans une société culpabilisante et infantilisante , donc , c’est pas ma faute mais de la sienne ….bref , il est parfois difficile pour un thérapeute d entendre que c’est 100% la faute de « l’autre « alors que dans un couple c’est 50/50 . Voilà , la raison qui m interpelle . Je pratique les constellations familiales ou systèmies . Nous faisons parfois des choses que nous ne voulons pas faire etcétéra d autres que nous aimerions faire et quel nous ne faisons pas comme s’inscrire à un club de sport , partir en voyage , suivre une formation ou quitter son job stressant ou son couple inépanoui ( oui j inventé des mots ou « qui n’est pas nourrit « ) pourquoi ? Parce que nous sommes tissés de la génétique émotionnelle , spirituelle et Karmique de nos ancêtres . Que nous sommes tributaire de ce grand père infidèle ou de cette tante qu’on a exclue de la famille , de ce frère mort avant nous ou de cette sœur avortée ou mort née , de cette arrière arrière grand mère à qui ont à tout pris . Et , pour moi et beaucoup de gens , ce système ( famille ) essaie de réparer ces blessures ( 3 au totales ) tant bien que mal’ , et ce , sans aucune moralité societale . Car il doit être rééquilibré reharmonisé . Alors nous répétons des scènes dont nous n’avons pas conscience , des séparations douloureuses , des projets avortés . Voilà pourquoi’ nous sommes et non responsables de ce que nous vivons . Nous pouvons en débattre si vous le voulez et merci pour votre soutien quotidien . Didier Loiseau
bonjour Didier et Marie Pierre ,, et tous ceux qui liront,
si nous ne sommes pas responsables de notre vecu , de notre realite,, cela signifie que nous ne pouvons rien faire,,, euh,,, c est un peu vrai ,,, que nous pouvons voir notre vecu , le lire en faisant en regardant comment nous avons cree le present notre vecu present par nos actions passees,, c est simple ,, ainsi ,si je vis dans cet endroit ,, cest parceque je nai pas agi jusqua aujourd hui pour vivre dans un autre endroit,, si je vis avec ce compagnon, cest parceque j ai choisi de rester dans cette relation,,, et tout cela peut etre change de linterieur ou de lexterieur,, pour que ce changement soit satisfaisant ,, cependant il doit etre issu d un changement interieur ou je prends la responsabilite de mon vecu present,, et cela peut etre drole ,
il me semble d ailleurs,, que c est cela la vraie joie ,, se regrder soi meme et rire de voir que des larmes inondent notre visage alors que ,,, finalement dans le present ,, tout va bien,,
aimons nous
Hi,
Je vous lis depuis plus d’un an au fil de mes périples à travers le monde. Je n’ai jamais pris la peine de poster un commentaire car j’imagine que c’est un peu comme jeter une bouteille à la mer… et qu’elle a très peu de chance d’être lue par quiconque… Mais peu importe je suis dans le train et j’ai le temps… se sentir acteur de sa vie et non victime de la vie est une prise de conscience fondamentale pour avancer… assumer ses choix et assumer parfois aussi que ce n’était pas le bon choix, pas si simple car parfois vous décevez d’autres person es qui rêvaient à travers vos projets et vous les décevez… à commencer par vous-même . La peur de décevoir est un frein énorme alors que souvent quand on recule qu’on fait demi tour, c’est accueilli de manière très sereine…
Il faut être libre, se mettre un pied au fesses quand il le faut pour se lancer dans les projets les plus fous parce que c’est notre vie qu’on n’en n’a qu’une et qu’il faut, comme dirait mon fils de 10 ans, qu’ elle devienne une quête vers le mystère… Mais être libre aussi de faire demi tour quand on pense se tromper…
Belles pensées à tous de l’autre bout du monde… Là où j’ai emmené toute ma tribu contre vents et marées en abandonnant notre super maison et notre sublime pays , notre super boulot … parce que c’est ici qu’on doit être et comme dirait ma fille « c’est trop bien »
Bonjour Marie Pier,
Quelle belle surprise que ton beau, doux et lumineux message de ce matin! MERCI!
Je ne m’attendais certes pas qu’il me donne l’impression qu’il était fait spécialement pour moi!
J’ai pensé, cette femme est medium☺! Oui, Marie Pier, en effet, il se trouve que j’étais dans cet état d’esprit de « cause plus ou moins perdue….. » et en effet, il y a quelques jours en amont, j’ai réalisé que je n’avais pas fait toutes les actions correspondant à mes intentions….et puis soudain, devant ce sentiment d’échec, dans ma solitude intérieure, j’ai eu envie de me secouer en pensant qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, et je secoue tout mon être chaque jour à présent, car il n’y a que du temps à gagner, que de l’amour à donner que de la joie à être, si on ne veut pas revivre ce genre d’émotion négative. ….Alors, merci pour ce rappel au petit déjeuner, j’en remplis encore une fois ma théière et je l’avalé en conscience, afin qu’il chauffe tout mon être du dedans et éveille de belles forces pour agir dans ma journée !
Namaste, que ta journée soit merveilleuse..
Comme par « hasard », le message de ce jour répond à un ensemble de mes questions, sur le « pourquoi » je ressens cela. Je crois que je n’ai pas le courage
de faire bouger les choses, les laissant à l’état latent, en attendant que ça vienne tout seul… me contentant de lire, de chercher, de réfléchir, tout en restant statique. J’aimerais avoir une baguette magique qui fasse les actions à ma place !
Manque d’énergie, fatigue, lassitude ? J’aime donner, aider, mais j’accepte difficilement qu’on m’aide, et ne sais pas demander, avec humilité !
Merci de vos beaux messages, qui tombent souvent « à pic » et parlent à notre âme qui en a bien besoin.
ce message correspond exactement à ce que je traverse en ce moment.un message de plus ds ce sens et les votres st tjs d une telle douceur…je viens de terminer la lecture de « ta 2eme vie commence qud t u comprends que tu n en as qu une » même message fort pour moi pensee parole et ACTION merci d un petit villaage de haute marne en france où j essaime vos messages.
bonjour
j’aimerai apporter un élément dans ce que je viens de lire » c’est juste de votre faute » c’est a propos du mot faute, ce mot est chargé et a une connotation de coupable et donc de punition, (voir lien françoise dolto)
l’éducation judéo- chrétienne va même employé le mot péché qui a été mal interprété voir ( annick de souzenelle )
françoise dolto disait « ce n’est pas de votre faute mais de votre faite » ça change beaucoup de chose , responsable mais pas coupable.
http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Articles-et-Dossiers/La-vraie-Francoise-Dolto-par-ceux-qui-l-ont-connue/4
https://www.franceculture.fr/emissions/les-racines-du-ciel/annick-de-souzenelle-le-bien-le-mal-et-au-dela.
C’est vrai que le therme utilisé avec le mot faute m’a ramené à l’enfance. Dépendant peut-être de l’éducation reçue, mais la mienne m’a été inculqué depuis toujours avec « c’est ta faute »
Même aujourd’hui, les autres membres de ma famille réagissent fortement à ce mot, même s’ils se disent « équilibrés »
Moi, je m’excuse sans arrêt, pour tout et rien, mais je travaille sur moi.
Pour le sens du texte, il arrive à point après des jours de questionnement et de réflexion. Se sentir « victime » est trop lourd, et je refuse cette responsabilité, celle que j’ai toujours cru bon être, de m’effacer de la surface de la terre.
Je ne lis pas toujours mes courriels, mais le mot « faute » dans le titre a attiré mon attention de façon négative, (Qu’est-ce que j’ai encore fait) et finalement, je m’arrête à « c’est ma responsabilité » de reprendre le chemin que j’avais positivement entrepris.
Pour l’aide, je l’ai fait à plusieurs reprises, non pas qu’on ne m’a pas aidé, mais aider une fois, c’est d’aider tous les jours….! Avons-nous le droit à un peu d’ego?
Merci Vacheret pour cette précision
Merci Marie-Pier pour cette prise de conscience.
oui ,, je n aime pas le mot faute,,, qui produit automatiquement le sentiment de culpabilite,, ? ne faisons nous pas plutot des ,,erreurs ,,, , ainsi nest pas simple de comprendre ce que nous faisons,, en voyant les erreurs,, et ainsi ,, tirer des lecons de nos erreurs ,,, decouvrir ainsi qui nous sommes , qui sont les autres aussi,
errare humanum est ,,,
je ne connaissais pas cette expressionde .F Dolto ,, c est de ton faite ,, cest un fait,,, regarder nos faits ,,, avec recul ,, pour ne pas juger ,,
bonne journnee magique
Bonjour Marie-Pier
C’est dur à entendre mais c’est tellement vrai…
C’est mon portrait tout craché: je ne demande pas de l’aide et en même temps j’accuse mon entourage de me laisser toute seule.
Encore merci pour tes messages qui m’ouvrent les yeux en ce début de semaine
Nadia
Oui cela est notre faute si nous laissons les choses se faire dans un autre sens que celui qui semble bien, chouette, sympa, que nous aimerions voir comme avenir.
Si les choses tourne mal et que nous ne faisons rien pour les rediriger avec notre avis notre volonté… Notre désaccord… Les choses se dirigent vers un autre ailleurs peut-être!
Si nous considérons ne pas avoir de pouvoir, il ne se passera rien, et il est évident que les choses se dirigerons vers le sens qui ne semble pas être celui que nous aurions voulu.
Puisque nous laissons les conséquences du passé diriger la finalité du thème, que nous ne façonnons pas nos souhaits, nous laissons filer le temps sans agir, sans vivre, sans volonté, et comme disait Edith Piaf sous ses baisers…
Vivre c’est emmèner les choses, c’est avoir envie d’être bien, suivre de belles idées, s’imaginer le meilleur et l’installer, le rendre confortable, mais vivant.
C’est pas toujours facile á faire, car des blocages peuvent mettre les doutes et c’est lá qu’il faut persévérer, continuer, essayer de se dégager, reprendre confiances, se rendre compte de tout ce qu’on a déjà pour comprendre toute cette chance qu’on a. Offrir le pas a un chouette avenir ! C’ est en cultivant
La matière qu’on donne vit. Alors allons mettre en route l’avenir ;)
Ah oui on le fait déjà ! Alors aimons notre présent profitons de faire les belles choses maintenant pour les transformer en bien meilleurs demain !
Merci ! Cet espace pour l’ecrire et se rappeler…
Bonjour Marie-Pier,
Et à toute la communauté, c’est toujours une joie de vous retrouver.
Je me rappelle de ses fameuses phrases que ma mère me disaient quand j’étais petite : On récolte ce que l’on sème et tel on fait son lit, tel on se couche.
Ça m’énervait quelques fois, sa façon lapidaire de me faire la morale mais elle avait beaucoup de sagesse, ma mère, héritée de ses ancêtres .
Quand je me suis arrêtée pour me positionner et me demander, Danièle, qu’est-ce que tu veux vraiment ? et que je l’ai su, tout s’est mis en place avec l’aide divine.
Comme souvent tu mentionnes, tout s’est aligné pour pouvoir réaliser mes besoins, recevoir l’aide que j’ai besoin et être entourée comme je ne l’ai jamais été avant.
Oui, merci pour cet espace pour te lire, vous lire et l’écrire …
Bonjour Marie-Pier
incroyable !! tes deux derniers messages étaient vraiment écrits pour moi ! je relis celui sur « les miettes » presque tous les jours tellement il me parle et celui d’aujourd’hui me correspond également.
voilà plusieurs années que j’ai un compagnon qui habite loin et qui ne me donne que des miettes (mais je « jubile » devant ces quelques miettes !!) j’ai fini par comprendre suite à ton article que je méritais mieux !
et voilà que je suis tombée malade il y a 10 jours (oh une vilaine grippe). j’avais la hantise d’être malade en me disant que je n’avais personne pour s’occuper de moi si j’étais malade (pour la petite histoire, je suis infirmière !!) j’ai quand même eu la sagesse de prendre du recul dans ma réflexion et de me souvenir que ça faisait des années que je passais mes w e chez lui, et donc loin de chez moi et que si j’avais investi les lieux ici, j’aurais certainement pleins d’amis pour s’occuper de moi !! ce sera donc mon prochain objectif……avant de chercher un nouvel amoureux qui m’offrira des grooooooos gâteaux à la crème (et qui ne font pas de miettes ) !!
Merci Marie Pier
Bonjour,
Très joli message que vous nous faites partager. J’y retrouve certains points de ma vie en effet! Peut-être l’avez vous déjà évoqué parmi vos précédents courriers… j’ose cependant vous faire une suggestion de thème, si cela vous inspire: une fois reconnu nos « fautes »: auriez-vous quelques conseils simples :-) pour « aligner nos actions et nos intentions » ou « rencontrer les parties de nous qui ont peur d’en faire une priorité »? C’est sans doute un grand sujet, mais personnellement, je me demande par où commencer, tout est si bien établi dans ma vie aujourd’hui. Je vais y réfléchir aussi de mon côté!! Un grand merci!
Coucou Hélo,
Juste réaliser que la cause n’est rien de plus profond que notre inaction est assez libérateur, et pourrait amener une pulsion naturelle à se mettre en action. Et sinon (ou en plus), mettre en lumière les parties de nous qui ont peur de se mettre en action — ce qui est certainement un large sujet en soi. Et chercher de l’aide, amicale et/ou professionnelle. Ça ne sert à rien de tout fait toute seule. :)
J’ai sûrement plein d’autres articles là-dessus, mais j’oublie toujours ce que j’ai écrit… Ça m’est même arrivé d’écrire deux fois plus ou moins le même article, sans le réaliser. ;-)
Ahhh Marie Pier que tes messages me parle au bon moment, la synchronisation de la vie Merci pour tes partages et merci d’ëtre. Continue de propager ta magie
Merci chère homonyme! :)
BONJOUR ET MERCI MARIE-PIER
JE ne me pauses plus de questions,sure se genre d etat dans ma vie,je ne me culbabilise plus,sure les faits de ma vie,j ai pris le parti de laisser faire la vie,et surtout ecouter mon AME,elle sait tout de moi et me dirrige toujours vers les experiences que j ai programe sure mon chemin,et en sachant que nous ne
somme s jamais seul,tant denergies autour de nous,nous faisons parti du tout.
ET il faut savoire se donner de L AMOUR a soit meme,meme par un bouquet de fleures .
MAis aussi pratiquer l echange par des contactes,sure tous les poids de vue ,
oser se bousculer,c est cocree sa propre vie,et non pas se laisser diriger par
une societe d illusion,qui est a son profit,mais surtout pas au notre.
MERCI encore pour cette echange, bises fraternel a toi MARIE PIER et A VOUS TOUS.
J’aime ton message Marie-Pier, même si je ne le comprends pas complètement dans ma situation actuelle (retraite et santé obligée) La structure du travail est payante mais pas autant que la Liberté.
Je me cherche ou je cherche avec plus de conscience…
Francine
bonjour Marie Pier, ce message est pour moi je me vois au milieu de cette discussion j’ai eu du mal à accepter la retraite, j’ai du sortir de ma zone de confort et me retrouver en tant que personne non entourée d’un statut ,il a fallu retisser un réseau social, avoir d’autres occupations que le travail actif ,j’ai tout mon temps à moi rien que pour moi ,et j’ai eu du mal à le combler au début, je suis allée marcher tous les matins dans mon parc j’ai rencontrée de belles personnes on se côtoie depuis plusieurs années(photographes, peintres, des randonneurs et tous mes amis les chiens , c’est agréable et mon club e peintures où j’ai passé du bon temps ,lorsque je réfléchi à tout cela c’est du positif c’est de la communication ;mon état de santé se dégrade et je perds un peu de mon autonomie ,il faut que je l’accepte et faire un travail de deuil, des pertes successives au fil des ans ,bientôt je ferais le pas pour obtenir et demander de l’aide à la mairie , j’ai toute ma tête mais pas les jambes hélas, alors je suis plus dans l’intériorité pour retrouver des forces en moi pour réagir, j’avoue parfois je suis à la limite de baisser les bras mais il y a je pense encore une flamme en moi qui me dit résiste , aujourd’hui ce fut une journée bonheur j’ai reçu mon fils et mon petit fils je pense aussi que l’on doit se respecter et aimer la vie et voir le verre à moitié plein que le contraire ,ces discussions me font réagir et m’apaisent aussi ,c’est comme un SOS amitié, vous ètes mon rayon de soleil ,merci à vous tous de tout mon cœur bisous amicaux
Moi aussi je vous lis depuis plusieurs années et ça tombe toujours « pile » mais cette fois je suis en réaction.
Lorsque c’est la maladie qui arrive surtout au mauvais moment je ne me sens pas responsable je me sens en colère. je suis l’aidante naturelle de ma mère qui vit a 2 heures de route et cela va faire bientôt 2 mois que je ne peut aller la voir car je me suis blessé le genou gravement, de plus je déménage la semaine prochaine …
Je quitte un 3ème pour aller dans un 2ème et j’ai excessivement de difficulté à descendre mes escaliers. J’en veut à la vie ce matin…..je dors mal à cause des douleurs….. dur moment surtout que je ne comprend pas pourquoi cela m’arrive!
Je comprends votre désarroi chère Manon. Parfois on a l’impression que tout nous tombe dessus en même temps.
En ce qui concerne le texte, si vous lisez bien, le message n’est pas « on est responsable de tout ce qui nous arrive ». Je précise même « À moins que ce soit complètement hors de votre pouvoir… ». Ce n’est pas parce que j’écris sur un phénomène particulier que j’avance qu’il s’applique à toutes les situations. Sinon, je n’écrirais jamais rien du tout. :-)
Cet article arrive justement après une question à l Univers…merci
Oh là là ça me rejoins beaucoup ce message aujourd’hui. Ces temps-ci j’ai plus l’impression de me battre contre quelque chose.
Contente que ça te rejoigne, Julie-Anne. Bonne suite… XOX
Joie de te lire chaque jour Marie-Pier…
A la fois soutien et source de réflexion, j’apprécie de connaitre le fruit de ton parcours et cheminement… c est éclairant et constructif dès le matin…
A propos de ton article ´´ la faute…´´ cela m’a interpelé. Oui le mot faute est connoté, et attire mon attention. J’aurais aimé trouver ces deux mots ensemble , à savoir : oui c est ma faute, enfin c est de mon fait…. qu’en dis tu?
Belle journée à toi….
Beaucoup de choses m’interpellent dans cette chronique qui fait écho au livre de Laurent Gounelle, écrivain qui démontre , dans son livre « L’homme qui voulait être heureux », sous forme de parabole, qu’on a toujours le choix. Roman riche d’ enseignement qui nous amène à réfléchir sur les orientations de notre propre vie. Ce qui fait peur dans le choix, c’est le renoncement qu’il implique: il nous faut abandonner des repères qui nous sécurisent même s’ils ne nous satisfont pas, au profit d’un hypothétique avenir dont la part d’incertitude freine nos envies de changement. Et plus on vieillit, plus c’est difficile car la motivation baisse avec l’âge, en tout cas en ce qui me concerne. Arrive un moment on l’on a envie de se poser, de cesser de tout remettre en question, de se contenter de respirer l’air du moment en se focalisant sur les aspects positifs de sa vie et d’envoyer le reste au diable…
Merci Marie-Pierr pour cette belle réflexion qui m a amené personnellement à reflechir a mon tour et a m arrêter à moi… a ma part de responsabilité ou encore, comme tu l exprimes, a ma part de liberté .
C est avec beaucoup de reconnaissance, par le fait de me sentir nourrit en te lisant, que je te fait part de ma propre réflexion :
… Ne pas rester dans l attente que d autres puissent repondre à ce dont j ai besoin, mais plutôt m en occuper moi-meme. Comment ? En m accueillant, dans un premier temps, dans ce qui est la pour moi… dans ce que je ressens dans l ici et maintenant (et parfois avec un certain delais ou recul). Et même si cela m est parfois inconfortable, voir souffrant, rester bien collee a cet inconfort, l accueillir … non pas par masochisme, mais plutot dans le but d identifier les emotions que je resens et/ou les peurs qui m habitent. Une fois que cela est fait, déjà, je peux ressentir un certain soulagement a l interieur de moi puisque mon ressentie est plus clair et je me sens moins mélangée… moins perdue. De cette façon, il m est donc plus facile de rattacher mon émotion ou mes peurs a l evenement dans lequel ou par lequel j ai ete declenche et de cibler ainsi plus clairement l endroit ou je me suis sentie touchée ou heurtee. En faisant cela, j observe que cela me fait prendre une certaine distance face a ce qui m a declenche puisque je me trouve a ce moment plongée davantage a l intérieur de moi, a l interieur de mon propre vécu, dans mes blessures passees que je peux trainer avec moi inconsciemment, dans mes defensives, dans mon fonctionnement.
En m arrêtant à moi, j en prends davantage conscience. Et en en prenant conscience, je suis plus en mesure de récuperer mon pouvoir d agir, de transformer ma situation insatisfaisante puisque j y vois plus claire en percevant davantage l endroit ou je me suis sentie blessee et de voir un peu plus ce qui m appartient dans le fait de me retrouver dans une situation souffrante.
C est donc en « m enlevant » du declencheur en question que je remarque qu il m est davantage possible de me montrer plus sensible a moi-meme… face à ce que je vis… , sans tomber dans le jugement (face a moi-meme ou face aux autres) et à accepter la situation dans laquelle je me trouve. En acceptant cela, il y a quelquechose qui se libere automatiquement et il devient alors possible (puisque je me suis reappropriee mon pouvoir) d agir et de me mobiliser en fonction de ce que j ai besoin ou besoin de changer… donc de transformer certaines choses sur lesquelles je pensais ne pas avoir de pouvoir en me mobilisant moi… en me responsabilisant face à ce que je vis d insatisfaisant. Dans ce sens, ma responsabilité réside, la, ou je n attends pas après personne ou apres un événement x qui ferait en sorte enfin de changer mon état ou ma situation insatisfaisante…. mais plutôt poser des actions moi-meme qui feront en sorte de repondre a mes besoins. Par exemple, transformer mes attentes en objectifs… oser demander en faisant des demandes claires… vérifier mes perceptions auprès des personnes concernées pour me sécuriser ou éviter de basculer dans un imaginaire souffrant… exprimer à ces mêmes personnes l impact que telle parole ou tel geste a eu sur moi en ne tombant pas dans des reproches ou des jugements ( c est surprenant de voir que de cette facon, l autre devient plus à l écoute et plus sensible a nous… cela a pour impact de créer une ouverture chez l autre dans la relation bien souvent).
A mon sens, lorsque je me responsabilise en m occupant de mes propres besoins et en cessant d attendre, je me sort de cette position de victime dans laquelle je peux me maintenir parfois en restant dans l attente que l extérieur y réponde…. risquant de m enfoncer ainsi dans ma situation insatisfaisante et souvent souffrante.
Merci beaucoup Marie-Pierr et merci aussi à tous ceux et celles qui écrivent. Vos partages me sont nourrissants et me font du bien !
Isabelle
Bonjour Marie-Pier et à chaque
Je ne résiste pas, suite à ce message, à l’envie vous partager ce petit poème de Jacques Prévert :
« C’est ma faute
C’est ma faute
C’est ma très grande faute d’orthographe
Voilà comment j’écris le mot
Giraffe »
Un poète qui assume ses fautes
Comme un clin d’oeil à cette liberté de se sentir responsable de sa vie et de ses choix … ;-)
Merci Marie-Pier pour vos pensées partagées et pour cette communauté d’échanges que vous avez su faire éclore, grandir et qui fleurit de jour en jour
Anne
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