Jero jouait avec une balle quand il se fit mordre par un serpent venimeux. Quand ses parents arrivèrent, le venin s’était répandu et le petit était inconscient. Il n’y avait aucun médecin dans les parages, donc ils portèrent l’enfant à un moine et implorèrent le saint homme de sauver leur trésor. Mais le moine leur répondit qu’il n’était pas un guérisseur.
Les parents plaidèrent que quelqu’un sur un chemin spirituel devait bien avoir le pouvoir d’effectuer un acte de vérité qui pourrait inverser l’effet du poison. Déclarant qu’il ne connaissait que la vérité de sa propre vie, le moine posa sa main sur la tête de l’enfant. Puis il révéla qu’il avait depuis longtemps perdu tout sens du sacré véritable et qu’il en avait seulement maintenu l’apparence. À peine cet acte de vérité fut-il terminé que les yeux de l’enfant s’ouvrirent.
Le moine insista ensuite pour que le père utilise son pouvoir de vérité pour enlever plus de poison. Avec ses mains sur la poitrine de son enfant, le père avoua que, bien que largement respecté et envié pour sa richesse et son pouvoir, il ne se sentait toujours pas accompli en lui-même et il était habité d’un grand vide. Immédiatement, l’enfant se redressa. Mais il ne pouvait toujours ni se tenir debout ni se déplacer.
Le père demanda à la mère d’utiliser son pouvoir de vérité, elle aussi, pour sauver leur enfant. Elle exprima donc ce qu’elle portait dans son cœur : que son enfant était le seul être qu’elle ait jamais aimé, que son mariage ne lui apportait aucun amour et qu’elle n’y restait que par peur. À peine l’acte de vérité fut-il exécuté que le poison restant quitta l’enfant, qui se leva et commença à jouer de nouveau avec le ballon.
Je ne sais pas pour vous, mais cette histoire de l’auteur Michael Mead, que j’adapte ici, me donne des frissons. C’est une fable, bien sûr, mais on dirait parfois que la fiction est encore plus vraie que la réalité.
Quelles sont les vérités qui pourraient vous guérir et vous libérer? Quelle est cette énergie en vous que vous étouffez, mais qui cherche toujours à remonter? Je parle, oui, de grands constats existentiels, mais aussi simplement de ce qui vous habite en ce moment. Au-delà des apparences et des mouvements de surface, comment vous sentez-vous vraiment?
La vérité peut être inconfortable. Très inconfortable. Mais il n’y a probablement rien qu’on puisse faire de plus sain et de plus grand que de renouer avec elle… de se déposer en ce qui est vrai pour nous en ce moment. Je ne parle même pas nécessairement de l’exprimer, ni de faire des changements concrets… Non, juste être pleinement où l’on est déjà tellement magique en soi. Ça rétablit quelque chose de profond en nous, ça nous remet en alignement.
Si je rencontrais la Marie-Pier d’avant, je ne lui suggérerais pas de «penser positif» ou d’«avoir confiance en l’avenir» (ce que je pratiquais déjà de toute façon, sans que ça prenne vraiment racine). Non, je l’inviterais plutôt à changer d’orientation et à prendre contact avec le marécage de peur et de tristesse qui l’habite. C’est ce que je me sentirais inspirée à dire à cette Marie, et c’est ce que j’ai souvent l’élan de communiquer aux personnes qui m’ouvrent la porte de leur cœur et qui me demandent mon avis : Plonge où tu es, arrête de résister. Sois dans la vérité. Oui, on peut la changer, mais on doit au départ la rencontrer.
Si souvent, nos «tout est bien parfait ainsi!» et nos «ça va bien aller!» couvrent un malaise ou un défaitisme qu’on n’ose pas s’avouer… On a la certitude d’être déçu, mais on empile une fausse confiance en l’avenir dessus. C’est à peu près aussi efficace que de mettre une couche de peinture rose sur un tyrannosaure… Il est plus mignon, certes, mais ça ne l’empêche pas d’être terrorisant. Tout optimisme qui fait fi de la vérité n’est rien de plus que de la barbe à papa… rose, sucré et sans grande substance.
La vie tente de nous ramener au vrai encore et encore. Vous l’avez certainement remarqué. On pourrait dire qu’elle est programmée pour notre guérison, pour notre libération, et elle nous provoquera donc de bien des façons, s’il le faut, pour réveiller les vérités profondément enfouies. On est toujours libre de dire non, bien sûr. On peut se créer des problèmes à régler et se fixer une foule d’objectifs à atteindre pour se distraire… S’assurer d’être trop occupé et préoccupé pour porter attention. Ou on peut feindre le détachement. Et oui, on peut cultiver un optimisme de surface qui maintient les apparences. Mais est-ce vraiment ce qu’on veut? Est-ce ce que vous voulez?
Je vous invite donc cette semaine à explorer le tout, si cela vous dit. Peut-être avez-vous eu recours au pouvoir de l’optimisme, au pouvoir de la volonté et au pouvoir de l’effort, sans réussir à vous libérer d’un malaise qui vous habite. Essayez le pouvoir de la vérité, pour voir. Ouvrez-vous à elle, laissez-la gagner. Oh, ça demande beaucoup de courage, parce qu’on a parfois l’impression qu’elle prendra tout ce qu’on connaît contre quelques promesses floues. Puis on finit par réaliser que oui, elle prend beaucoup, mais que ce qu’elle nous donne en échange, c’est nous.
Bon mardi!
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Cette réflexion sur le sujet vérité arrive pile poil au bon moment. J en ai les larmes aux yeux. Merci Marie , je suis touchée profondément à chaque fois que vous nous transmettez vos divines réflexions. Ça remue, ça bouge à l intérieur, une compréhension nouvelle… Celle que j attendais. Merci
Oui en vérité, pour moi aussi, ce commentaire arrive à point.
Aller vers cette vérité qui n’est pas facile d’accepter. Se dire que tout ce parcours effectué pour finalement faire le constat d’un échec. Je parlerai d’Ego, vraisemblablement c »est un peu son oeuvre mais c’est aussi , tout mon être qui résiste à un constat qui peut être dévastateur.
L’amour de mon être, de mon âme , mon esprit, que sais je? Ce que je croyais avant, je ne le crois plus, mes repères sautent, mon optimisme également pourtant c »est un trait de caractère mais finalement p
Votre message m’a fort touchée. Oui c’est tout à fait cela, on donne l’impression d’être forte, battante, et quand enfin on craque personne ne comprend.
On a beau essayer de se réfugier dans la méditation, les projets….la tristesse et la peur sont là, au quotidien.
Bonjour Marie Pier,
Merci pour ton message de ce mardi.
Il est celui que j’avais besoin de lire ce matin.
C’est fabuleux comme la vie nous propose ce dont on a besoin. Bien sûr, lorsque je rencontre une situation difficile, j’ai du mal à me dire la même chose , j’apprends.
J’apprends à laisser une place à ce que je ressens, de rencontrer la douleur émotionnelle et physique pour pouvoir avancer.
Ce mécanisme, je le découvre petit à petit et ton message est un soutien.
MERCI
Florence
bonjour Marie pier,
merci pour ce message de ce mardi matin, il m’a donné une belle leçon de courage.
il y a des choses que je ne pourrai pas changer, ni les personnes. mais je vais essayer de changer ces choses qui pour moi était négatives en positives.
accepter et vivre sa vie pleinement ! c’est ce que j’essaie de faire. ça n’est pas facile tous les jours, mais ce message ce matin m’a donné un élan et une grande envie de vivre de manière positive !
un grand merci Marie Pier. c’est avec joie que j’attends et j’accueille vos messages.
carméla
Merci de ce grand message
Il est vrai et fort libérateur quand la prise de conscience s’y joint.
Je constate que l’âme est résiliente, forte et grande quand on peut se dévoiler au grand jour tout en gardant notre optimiste pour la vie qui reste à franchir avec notre toute petite personne en guérison.
MERCI pour ce message du mardi 25 avril. En effet il n’est pas aisé de se libérer d’un malaise qui nous habite car il faut savoir le reconnaître. Merci Marie Pier pour ce message clairvoyant et optimiste.
Bon et joyeux Mardi du 25 avril
Pascale
bonjour Marie-pier
Quel joli texte:Il me va droit au coeur .Pourquoi? ;Par ce que la recherche de la vérité, je l’ai accueilli, accepter ,il y a 1 an et demi.
Aprés maintes et maintes opération, je me suis dit :pourquoi, pourquoi, j’ai toujours ce problème qui revient sans cesse.Donc, j’ai lâcher_prise, je me suis posé les bonnes questions,encore et encore, j’ai fouillé ds mon passé même ds les ancètre, j’ai fait remonté des vérités, j’ai fait remettre les choses en place.
Celà m’a demandé du courage, de la tenacité, la force,de la patience
J’ai ouvert les « vannes,tout en grand » et j’ai accueilli,le mieux que je pouvais tout les sentiments:
Colère,re’fus..puis je les ai accepter, accueilli en moi, et même j’ai pardonné à mon corps, à moi_même pour mes erreurs,pardonner à mes proches, aux ancètres
Aujourd’hui, un énorme fardeau est sorti de mes épaules, je me suis libérée ds l’amour, je suis entière, vivante ,en trés bonne santé et je suis connectée au tout.
Et cerise sur le gâteau,j’ai enfin trouvé ma voie concernant le travail.
Je recommande vivement à tous et toutes de suivre ce chemin,oh combien difficile mais tellement libérateur.bises et bon courage§ .
Bonjour Myriam,
la démarche que tu as entrepris, c’est celle que j’entreprends aujourd’hui. Ton témoignage me conforte à aller dans cette voie.
Merci .
Florence
Bonjour Marie Pier,
Waouh… Quelle émotion en lisant ton texte à l’instant. Comme pour Florence, il fait écho à mon coeur, il met en conscience ce que je portais en moi. Plus qu’une croyance, une reconnaissance qui délivre, arrivant à point nommé laissant couler les larmes.
Il y a tellement de couches à enlever pour s’alléger du poids, des conditions de l’existence et entrer dans sa vérité. Une quête sans fin….
Un grand Merci !
Une vérité nue…
Positiver, je n’ai jamais aimer ce verbe, pour moi, c’est comme mettre un pansement sur une blessure pas guérie… Besoin de soigner la blessure…
Un « grand » spécialiste qui me suit pour une longue maladie ;-) m’a dit : « vous avez beaucoup de chance parce que vous êtes une battante ! » Je lui ai répondu : « Non, je n’ai pas déclaré la guerre à ma maladie, je l’ai acceptée. » Ce mot : acceptation, j’ai mis tant de temps à le comprendre et enfin l’accepter :-)
Bonjour Marie-Pier, très belle histoire ! je n’avais pas forcément conscience du « Pouvoir » de la Vérité… Moi qui sui aussi partisan du « pieux mensonge » pour éviter de partager des fradeaux que je peux porter seul ou pour « ménager » des susceptibilités…
Et puis j’entends bien ce que tu dis là : « Non, je l’inviterais plutôt à changer d’orientation et à prendre contact avec le marécage de peur et de tristesse qui l’habite…./… Plonge où tu es, arrête de résister. Sois dans la vérité. Oui, on peut la changer, mais on doit au départ la rencontrer. »
Mais mais mais… comment on fait pour plonger dans cette tristesse, ce mal-être…?
Je n’ai pas encore trouvé…
Belle journée à toi chère Marie Pier !!
Bonjour Gilles,
si je peux me permettre, juste s’autoriser à être présent à toutes les émotions inconfortables, quand elles surgissent, les accueillir, sentir en soi leur manifestation… Quand on a été habitué à les mettre sous le tapis dans un mouvement réflexe si bien qu’on en a perdu jusqu’à la conscience, accepter que ça sera progressif : on tentera d’accueillir d’abord les émotions suffisamment puissantes pour qu’il soit difficile de les ignorer puis, peu à peu, on prendra conscience de tous les petits mouvements émotionnels qu’on refoule dans le quotidien.
Bonne exploration.
Merci Isabelle de cette réponse à Gilles. Très pertinente pour moi.
Ta question me touche Gilles car je la partage. La peur de plonger… J’aime la réponse d’Isabelle car c’est vraiment tout ce qui existe vraiment: mon ici et maintenant et observer ce qui se passe dans mes tripes.
Bonjour Gilles,
oui, comment plonger? Longtemps j’ai évité la douleur, appris à « faire comme si », fais grandir en moi le beau et le bon, ce qui n’a pas été inutile non plus. Mais toujours la douleur revenait. Et depuis quelque temps, j’affronte, je reste avec moi, là où est la douleur, la honte, la détestation de moi… Je reste avec mon ressenti, dans mon corps. Oui, je reste avec moi, avec ce qui est là, et je laisse faire, je me laisse traverser par ces vagues. Ce que j’observe, c’est qu’elles ne reviennent pas deux fois identiques. À chaque fois qu’une vague arrive, elle est un peu ou beaucoup différente de la précédente. Et petit à petit, je m’apaise…
Merci du beau partage, Anne.
Je crois effectivement que le seul chemin est « à travers ».
La tentation est forte de chercher une solution magique… Mais je pense vraiment que le seule chose à faire est d’être avec ce qui est. (Ce qui n’empêche pas d’avoir recours à des techniques de respiration, ou autre. Ça peut certainement accélérer le processus.)
Merci Marie Pier pour le message de ce matin…
L’histoire contée est magnifique de vérité et de beauté! Votre commentaire me touche particulièrement et parle au plus profond de moi. A cette lecture, m’est apparue un début de réponse, puis juste après » La réponse », le pourquoi profond de mon mal être, que je tente de me cacher depuis toujours…La première réponse étant celle de la peur…
Merci pour vos écrits qui me suivent depuis plusieurs années. C’est la première fois que je m’exprime envers vous.
Votre parcours actuel de vie me parle également, car étant « jeune « retraitée dans quelques semaines, mon envie de parcourir le monde, de rencontrer l’Autre et Moi même, à l’avenir, grâce à cette disponibilité, me rends l’âme voyageuse…
Je vous souhaite une belle journée,
Martine
Bonjour Marie Pier,
Je suis bouleversée par votre message…
Il y a 15 jours, j’ai fait un gros rangement/tri vertical/classement chez moi, en conscience (après avoir entendu de Marie Kondo), pour me délester des « boulets que je gardais aux pieds »… J’ai bazardé presque la moitié de mes vêtements et autant de livres !
Quelle épreuve (j’ai déclenché une crise d’asthme, des mycoses, une grosse oppression respiratoire tant ce nettoyage était nécessaire…) mais quel soulagement !
Seulement voilà, j’ai fait le vide… et c’est angoissant, le vide, avant que quelque chose de nouveau ne se découvre petit à petit. Alors comme par hasard, je me suis mise à beaucoup manger et à sentir qu’une angoisse se faisait jour sans arriver à la toucher du doigt…
Comme je suis très attentive aux synchronicités, que je médite régulièrement, etc., j’ai compris qu’en ce moment, mon énergie vitale (des Reins) et mon Coeur ne sont pas en phase, que je ne sais pas écouter mon Coeur encore suffisamment (ayant parfois l’impression que l’ego se cache derrière mon coeur ;-).
Je vis des changements multiples depuis plusieurs années (je me suis notamment séparée de mon mari il y a un an, je suis en pleine reconversion professionnelle, pour un nouveau métier…), et les changements, ça fait vivre de vraies phases de doute, qui ne sont pas toujours faciles.
J’apprends petit à petit à accepter l’inconnu, à vivre le moment présent intensément, mais le mental est puissant !! (et pour ce qui est du doute, il sait faire)
Donc voilà, ça me fait un bien fou de communiquer ce doute profond que je vis en ce moment, et que je viens d’identifier ce matin (ma vérité difficile du moment) : j’ai été très perturbée de me rendre compte que depuis plus de 2 mois, moi, l’étudiante passionnée de médecine traditionnelle chinoise, je n’arrive plus à ouvrir un livre de médecine chinoise. Et comme par hasard ;-), mon carnet de massages est quasi-vide, et quand il m’arrive de masser, je vis des doutes profonds sur ce que je fais… J’ai compris que la médecine chinoise m’offre un cadre rationnel, rassurant, mais que mes mains, aujourd’hui, aspirent à « se lâcher », et que je n’ai pas osé les écouter (ou alors de manière très fragmentaire). Du coup, je culpabilise à l’idée de « trahir » cette nouvelle vocation (quelle idiotie !!), alors qu’elle est juste en train de m’ouvrir de très belles portes.
Grâce à vous, Marie Pier, je vais faire ce que je dois faire : remercier, remercier et remercier : mes guides protecteurs, la médecine chinoise, les auteurs des livres qui traversent ma route, et vous, pour m’avoir aidée à mettre les mots sur ce qui coinçait, cette vérité qui grince et à laquelle je dois me confronter.
Je dois accepter de lâcher prise et comprendre ce message dans l’ici et le maintenant, et surtout pas dans le « demain » (qui est à la fois inutile et surtout anxiogène/destructeur).
Merci mille fois pour votre aide et pour vos messages si vivifiants et si justes, surtout :-)
Merci Marie-Pier !
Je me suis réveillée en aillant beaucoup de vérités à dire…
Eh oui c’est exactement là où j’en suis au sujet de l’histoire que je vis depuis un bout de temps, et que j’espère autrement… Vraiment !
Je me retiens pour ne pas aller trop loin… dans mes dires. Mais je me rend compte que c’est une certaine réalité, et étant si apparente je dois l’exprimer. Je me rend compte que je me sentais coupable d’avoir autant de choses à dire… C’est ce que je dois faire, l’exprimer, et avancer. Je ne pensais pas qu’un incontournable se placerai sur le chemin. Et que ce que la vie veut de moi c’est ça. Et sûrement d’autres choses ! Je te remercie de m’aider à y voir plus clair dans ces sentiments. Ainsi donc, ma pensée positive est d’autant plus vrai et nécessaire pour avancer vers ce qui va se passer librement… ;)
Bonne journée !
Bonjour Marie-Pier,
Merci pour ce très beau message. Il me parle beaucoup car je suis une adepte de la pensée positive et je fais confiance à la vie. Face à chaque défi, je me repose sur elle. Mais comme Gilles le dit dans le message précédent comment plonger dans notre vérité, dans le mal-être qui nous empêche d’être complètement en paix malgrès notre optimisme ?
Très belle journée,
Bonjour Marie-Pier,
Ce texte me saisit totalement. Il résonne en moi avec une puissance rare, et suscite admiration, respect, émerveillement et tristesse à la fois.
J’ai toujours été un « partisan de la vérité », bien souvent maladroit, probablement partial malgré mes efforts sincères pour être objectif, mais jamais complaisant envers moi-même… et c’est peut-être là le problème. Il peut être facile lorsque l’on veut embrasser sa vérité, s’ouvrir à elle sans retenue, d’alimenter inconsciemment des « démons », de nourrir le loup noir alors que l’on voudrait seulement l’observer, s’en approcher jusqu’à le caresser.
Aujourd’hui je cherche encore la bonne distance. La bonne méthode, pourrait-on dire plus prosaïquement. Any suggestions welcome.
Merci à toi,
—
Guillaume
Ma vérité à moi est que j’ai perdu l’homme de ma vie, mon papa. Il m’a tout appris et tout donné. Il est mon héros et sans lui j’avance dans le brouillard d’une vie qui ne me satisfait plus. Parfois je me dis, un monde sans lui n’est plus mon monde. Je sais qu’il faut continuer mais le marécage de ma tristesse m’entoure de partout!! Je ne montre à personne car on pense de moi que je suis forte. D’extérieur seulement. Mon âme et mon coeur saignent et pleurent son absence. Quand je vais sur sa tombe…c’est terrible ! et me dire que jamais plus je ne pourrais lui dire « je t’aime » m’est insoutenable. Plus de 4 mois sont passés depuis son départ et je me sens dans le néant ! Il m’avait fait promettre de ne pas être triste, mais comment ne pas l’être quand on perd celui qu’on a tant aimé ? Je ne sais pas faire, oui il souffrait et c’est bien la seule chose qui me soulage dans son départ, savoir que là où il est il ne souffre plus. Mais le manque de Lui est tellement grand!!!! Je me sens amputée
Il y a presque 5 ans que j’ai perdu mon épouse après 35 ans de mariage. Je comprends ta peine Patricia. Laisse-toi vivre cette absence si douloureuse. Le temps, comme on le dit, fait bien les choses. La douleur s’estompera et la joie d’être la fille de ton père restera, toujours vivante. Bon courage.
J’ai lu, il y a quelque temps, je ne sais plus où:
Dieu quand il eu créer le monde dit: MAintenant, j’ai la clé de la vérité et je dois la cacher car ce n’est pas encore le moment. Où dois_je la cacher pour que les hommes ne la trouvent pas?
UN apôtre dit,il fut la cacher sur la Terre, elle est bien assez grande.
Dieu répondit:non car les hommes auront des machines qui vont secouer et casser la Terre. Ils vont la trouver et ce n’est pas le moment.
Un autre apôtre dit:il faut cacher la clé dans la mer et les occéans.
Dieu dit:non car un jour les hommes iront tout au fond de la mer et des occéans et ils trouveront la clé et ce n’est pas le moment.
pUIS ,un l’un dit: il faut la cacher dans le ciel, cette fois, il ne pourront pas la trouver.
Dieu dit:non,car un jour,les hommes iront sur la Lune et ds le ciel et ils trouveront la clé et ce n’est pas le moment
Dieu réfléchie et dit: je sais où la cacher_ je vais la cacher ds leur coeur , ds leur äme ainsi ils ne penseront pas à la chercher là car ce n’est pas le moment.
Hé bien, je pense que le moment est arrivé à ouvrir vos conscience et à trouver votre vérité.
Le yoga, la méditation y aide., les livres .Ce n’est qu’un ex.
Moi, j’ai fait mon chemin toute seule à travers des livres, de la méditation et de la réfléxion.
De toute manière,à un moment donner- presque au bout du chemin vous ne serez plus seul(e).
Voici des livres qui peuvent vous y aider.
Il faut commencer par celui_ci:Louise hay » transformez votre vie,une pensée positive peut changer votre vie »
Puis celui_là mais attention, il faut d’abord avoir fait un grand chemin et être au moment où l’on veut nettoyer le passé pour pouvoir avancer:Isabelle Davidsard » la déliance transgénérationnelle:comment devenir riche de son passé.
Je vous souhaite à toutes et tous le courage de tout « remuer », c’est possible, il faut du temps'( moi 1 an), croyer en vous, en votre force, en votre volonté .Aimer_vous et n ‘ arretez pas quand c’est dur!. VOUS POUVEZ LE FAIRE
Merci, Marie-Pier !
Ce que tu dis dans ce message parle tellement bien de ce que j’expérimente !
Belle journée !
Mercie Marie,
Cette petite histoire je l’ai lue comme un conte, tout comme ceux dont se servait Maire Louise Von Franz pour aller chercher la vérité, la voir, la regarder, afin de sortir de la souffrance, etc….. La vérité est nôtre pour nous, et penser qu’il y a plein de vérités ce qui nous laisse libres.
Merci pour ce conte, merci pour la guérison, la nôtre.
Belle journée pleine de couleurs et d’amour.
Bonjour
Merci Marie pour cette aide à une prise de conscience.
Cela ressemble à de la psychanalyse, dans le fond, non ?
Cela me fait toujours un peu peur. Peur de découvrir un soi qu’ on n’aime pas. Bien sûr, si on ne le découvre pas soi-même, d’autres vous le font découvrir et c’est peut-être plus douloureux.
Un long chemin me reste à parcourir (je l’espère)..
Etre honnête avec soi-même, ne pas tricher, ne pas faire semblant…Oui, mais au risque de décevoir, perdre ce qu’on a…Tout cela est un peu flou pour moi, pour l’instant.
Merci pour ces lettres.
Bonne journée à tous.
Alain
Merci Marie Pier de ce partage toujours aussi juste. Et merci Myriam de ce partage d’expérience concrète et de ces references de livres. Je cherche justement une action par la psychogénéalogie en ce moment. Merci à tous et toutes pour cette ouverture du coeur qui permet ces échanges.
Grand merci pour ton authenticité et grand merci pour cette rencontre avec moi.
L a PEUR quand on est courageux comme je le suis , par obligation et éducation, depuis ma naissance ,’est difficile de la reconnaître à 67 ans !
Et pourtant c’est grâce à vous Marie Pier que cela arrive ! MERCI ……..
Une étape est en train de se franchir et c’est une nouvelle voie, que dis-je une avenue qui s’ouvre mais oser le premier pas dessus c’est une aventure … qui m’était interdite !
J’avais pardonné à celle qui m’a élevé ses limitations , MAIS cette peur qui est mienne il me faut, il me suffit de l’abandonner là maintenant sans craindre des sanctions ….
Simplement être heureux ! Quoi de plus facile ?
Coucou, ton message d’aujourd’hui sur la vérité vient justement à point pour me confirmer ceci: je viens de reconnaître la semaine dernière que ma vie actuelle ne correspond plus à mes valeurs et pour la première fois, je l’ai déclaré à une amie. Ce fut mon premier pas confiant en direction de la vérité. Cela symbolise aussi mon engagement.
Aujourd’hui, Marie Pier, tu me confirmes qu’il n’est pas nécessaire de jeter tout par dessus bord . Ce premier pas en entraînera un autre puis un autre, tous aussi vrais les uns que les autres. C’est en douceur que je vais créer ma nouvelle réalité, mon nouvel environnement en accord avec ma vérité . MERCI passe une belle journée ensoleillée!
Bonjour à vous tous, écrire ce matin ce que ma vérité intérieure m’inspire en ce moment et bien je vous dirais que c’est pas confortable du tout, je sens que je suis au bout des lèvres de l’Amour et que j’hésite à y déposer les miennes, très profondément à l’intérieur de moi une puissante croyance me souffle constamment à l’oreille du cœur que je ne mérite pas cet Amour .
…ouf….très inconfortable et pas trop trop évident pour les personnes qui tentent de s’approcher de moi avec Amour car il y en a Dieu merci. Il arrive que j’ai la visite de saboteurs qui veulent tout faire fouèrer……expression québécoise pour mettre à l,échec. La conscience est Dieu, je sais qu’en prenant conscience, en l’exprimant ici, un bout du chemin est fait…..la volonté d’être consciente de plus en plus est un leitmotiv qui me guide, un jour à la fois sur le chemin de l’Amour.
merci pour tous vos commentaires qui sont tous aussi éclairants les uns que les autres.
Bonjour Marie-Pier, j’adore te lire, au sujet de guérir par la vérité, ton message confirme bien la révélation que j’ai eue il y a quelques semaines à peine, suite au décès de mon conjoint il y a bientôt 7 ans, je gardais ses cendres chez moi, je me disais, je ne sais pas où en disposer, mais la VÉRITÉ: je voulais le garder avec moi sans penser plus loin, mon deuil ne se faisait pas, mais en bravade, je m’étais dit que mon deuil s’était fait rapidement. Oh la la, un deuil n’est pas si facile à surmonter, et évidemment étant libre, je voulais rencontrer un nouvel amour, mais ça n’arrivait jamais: pourquoi? Je n’étais pas prête. Maintenant que je connais la vérité, je vais prendre action pour qu’il s’en aille vers la lumière et moi, que je poursuive ma route, c’est cela guérir par la vérité, juste quelqu’un qui nous éveille à cette réalité et ainsi nous libère du poids que nous transportons chaque jour sans même le savoir et c’est ce que tu as fait ce matin pour beaucoup, beaucoup de personnes, j’en suis certaine,
Merveilleuse journée
Bonjour :-)
Comme toujours ce message est à point dans ma vie…je suis en train de me séparer, ce n’est pas ma décision. C’est très récent. J’ai décidé d’être dans la vérité malgré la peine, d’écouter mon cœur et de rester celle que je suis. Pendant 2 jours j’étais envahie d’une colère à cause du manque de cœur de l’autre. Une bonne amie m’a rappelée l’importance d’écouter mon intuition. Ce que mon intuition me disait était beaucoup plus puissant que la colère. Alors je suis retournée à ce que je suis, femme de cœur et de vérité. J’accepte ce qui est et je dis à l’autre ce que je sens au meilleur moment selon mon instinct. Je me porte beaucoup mieux depuis. J’ai confiance en la vie et en ce qu’elle m’amènera car je sais que je suis dans la vérité et dans le cœur. C’est tout ce qu’il me faut pour continuer mon chemin dans la paix et l’amour.
Bonne journée à tous et merci Marie-Pier pour tous tes beaux messages :-)
Merci encore pour ce message qui me ramène à moi-même, tout doucement
Jack Kornfield, moine bouddhiste américain, explique la technique RAIN dans son livre: « Bouddha mode d’emploi, pour une révolution intérieure ». Elle consiste à Reconnaître, Accepter, Investiguer ( une fois l’acceptation faite, on peut chercher à comprendre, pas avant…) et la Non-identification ( que je traduirais par le détachement, c’est-à-dire: je ne suis pas cela, pour se libérer de telle ou telle chose définitivement).
Il raconte aussi que la plupart des gens qui se lance dans une retraite méditative voit assez rapidement leur (s) vérité (s) remonter à la surface. Certains d’entres eux (beaucoup) paniquent et vivent des crises intérieures, car le bonheur qu’ils venaient chercher dans cette activité est finalement très loin de ce qu’ils vivent. Il voit alors ces gens venir vers lui pour trouver de l’aide, certains partent même avant de lui avoir parlé… À ceux et celles qui viennent le trouver, il leur raconte simplement d’accepter ces sentiments, de les laisser passer, parce qu’ils ne sont pas ces sentiments et parce qu’en ce Moment même, tout va bien. Ils les ramènent à l’instant présent et leur explique qu’ici, en ce moment, personne n’est menacé par quoi que ce soit, que certaines choses sont sûrement très difficiles à accepter, mais que ces choses, qui étaient enfouies depuis longtemps, ne cherchent en fait qu’à s’en aller. Il faut les laisser passer, pour reconstruire ensuite.
Namasté
Bonjour Marie-Pierre,
Ce matin tu as lu dans mon cœur, après une rupture le mal-être m’a envahi, après avoir tant donné, plus capable d’en prendre, alors toute personne envahissante sur mon chemin est devenue un obstacle, je me suis protégée sans mettre de retenue et je me suis faite plus de mal que de bien, étant une personne aidante, généreuse ayant toujours la pensée de ne laisser personne dans le chagrin ou ayant des problèmes dans la vie. Une Mère Térésa comme on dit, mais mon tour est venu, personne sur route pour moi. Seulement des personnes indiscrètes et heureuses de voir tomber la femme forte que j’étais, la compassion, on ne connait pas cela. Merci à toi, tu nous fais du bien. Bravo!
Je suis sur le chemin de la guérison et je me donne les moyens et tu en fais partie. Merci du fond du cœur.
Bonjour Marie-Pier, oui ton texte fait bel et bien résonner différentes cordes en moi. «Plonge où tu es. Sois dans la vérité. Qu’elle peur? Quelle tristesse t’habite? La vie te ramène au vrai encore et encore…réveillées tes vérités enfouies.»
La vérité, je stagne dans une croisée de chemin, paralysée par le questionnement. Que devrais-je faire de plus? Je ne sais plus si c’est la peur d’avancer ou de réussir qui me paralyse? Le doute de ne pas être à la hauteur? Ou de faire les mauvais choix? La vérité? Je veux réussir, bien gagner ma vie, aimer, être aimée en respectant mes valeurs, en me respectant et en étant vrai. Est-ce utopique ou naïf? Oui, la vie m’envoie des «challenges» et une autre vérité? Je ne sais plus ce qui est ma partie à faire en tant que co créatrice de ma vie. À quelle porte cogner? Une chose est certaine. Je veux être bien, me sentir à ma place, non pas me retrouver dans les mêmes situations d’abus ou d’exploitation.
Si je reconnais ce que je fuis: la tristesse, le vide, le manque ravivé chaque fois qu’un homme que j’aime s’éloigne de moi, le manque de confiance dans ce que l’avenir peut apporter de bon… j’ai peur que cela me colle, que j’attire encore plus de tristesse, de ne pas sortir de cette étiquette. … quand on accepte de s’y plonger est ce que cela fini par disparaître?
bonjour MARIE-PIER,toujours dans l attende de tes messages.merci pourcette verite,et oui il faut acceuir en nous le tout ,le bon comme le mauvais, mais il n y a pas de mauvais, il sufit de l acceuir ,faisant parti de nous ,car c est notre demande ,et notre esperience pour pouvoir grandir sur le chemin que nous avons choisi .Car lorsque l on est dans sont monent present on peux deplaser des motagnes ,mais il ne faut rien se cacher,vigilance pour sa vie .
Dernierent j ai mis en place se que la verite de moi meme me demandait de faire, appresent je suis dans la pa tience que le monent present le met en place…..sagesse.
merci a toi MARIE-PIER et bises fraternelD ORION a toi et a vous tous .
( pour tous ce qui demande comment faire, il n’y a pas de méthode,il faut acceder à l’ouverture de son esprit et suivre son instinct_ Celà à l’air flou mais quand vous y serez vous comprendrez).
Pour patricia:
Sache que je te comprends Patricia car il y a 3 ans mon beau_ père est mort et il y aura 1 an le 09 juillet, c ‘est ma grand_mère adorée
Toutefois, sache que faire son deuil demande du temps.
La mORT est une épreuve pour ceux qui restent et ils ont tant à en apprendre.
Il faut vivre son chagrin, l’exprimer autant qu’il faudra.
La mORT DE L’autre est un chemin cahoteux pour nous mais nous mène à d’incroyables découvertes
L’Amour que nous avons pour nos défunt ne s’arrête pas et survit à la MORT.
Nous sommes reliés pour toujours.
Je te conseille de lire vivement patricia darré »un souffle vers l’éternité ».Tu devrais en ressentir du réconfort.
La vérité, c’est comme l’authenticité n’est-ce pas…?
Et ce qui m’interpelle dans ton message c’est ta citation «prendre contact avec le marécage de peur et la tristesse qui m’habite» oh que cela me parle……
Bonne journée
Sylvie
bonjour MARIE PIER, je suis profondément touchée par ton message , il y a 15 jours j’ai cru mourir étouffée par l’asthme et des problèmes respiratoires, et voilà je suis là et contente de retrouver la vie ,j’ai relu et relu vos messages et ils m’apaisaient, chercher la vérité au fond de soi, guérir de la vérité? j’ai étudié les positifs de ma vie et les négatifs, il est temps de laisser les négatifs de côté pour toujours, de toutes façon on ne peut rien y changer, j’ai traversé beaucoup d’épreuves dans ma vie, j’ai toujours eu la volonté de m’en sortir par le mental peut être que je ne me suis pas laissée trop allée, trop de fierté, pas assez d’humilité, pas assez de lâcher prise pour aller à l’intérieur de moi, tout mon mal être s’est transformé en maladie ,être à l’écoute de son corps , parfois on a une solution pour soi, il faut se poser les bonnes questions ,je dois travailler sur moi même, ce matin j’ai retrouvé ma forêt et j’ai marché 500 m ,je ne peux pas plus pour l’instant à cause du manque de souffle, mais ça reviendra, il est vrai que j’ai eu très peur de mourir et j’ai écrit pleins de mots d’amour à mon fils ,j’ai écouté mon instinct de vie ,merci MARIE PIER je ne sais pas si je suis sur la bonne voie c’est ma petite voie intérieure qui ma guidée vers la vie gisele
Bonsoir Marie-Pier,
Ce partage est très beau et puissant et me parle profondément et je me suis juste demandé depuis quand je suivais ma vérité (?!) avec mes 53 années sur cette terre et tout le chemin de mon âme, j’ai la sensation que cette voix m’à toujours questionnée….
Je parlais de mon étoile qui guidait mes pas et maintenant après ce grand chemin de vécus de toute sortes et surtout la transformation profonde de la solitude à l’intérieur, je ressens un amour profond pour la voix de la vérité car c’est la voix de la joie et de l’amour inconditionnel pour soi (quelques soient les circonstances), la voix de l’honnêteté envers soi-même, de l’authenticité… Oui cela demande une bonne dose de courage, d’aller régulièrement dans les marécages (ou ailleurs !!?), mais en vérité, je ne la changerai pour rien au monde (ma voix de la vérité) !!!! tant c’est bon d’être soi…tels que nous sommes…. Belle suite sur le chemin….Paix Amour Lumière Joie
Merci pour ce beau témoignage, Rosyanne!
Bonjour Marie Pier,
Une nouvelle fois un message très beau et remplis de sagesse.
Oser dire sa Vérité comme cela me parle, je viens de le faire il y a quelques jours… comprendre aussi que lorsque ta propre vérité est exprimée, la réaction des personnes concernées par l évenement ne nous appartiennent plus…
Donner sa propre Vérité, c’est prendre le risque de perdre l’être dont tu es en amour, mais c’est un très beau cadeaux que l’on se fait, car je me suis respectée, c’est en accord avec son Etre.
Comme dit un sage, Connais toi, toi même…. Aimer toi bien, pour être bien aimée…
Manasté Belle journée lumineuse – Amour, paix et lumiere éternelle
Merci Marie Pier pour cet état de grâce !
Parfois la douleur nous paralyse, nous fait oublier nos rêves. …
Ouvrir son coeur c’est s’avouer vaincu et impuissant mais dès qu’il souvre l’univers s’en charge ! Savouer à soi même nos véritées, nos côtés sombres qui nous empêchent d’avancer,
Guérir d’abord et avant tout par le coeur ! Admettre tout simplement nos peurs et nos vérités. …
C’est peut-être ça la vraie liberté ? .
MIREILLE
Merci Marie Pier, c’est la première fois que je prends la plume pour vous répondre. Réponse que je n’ai pas encore mûrie mais ce texte m’a touché car je sens sa profondeur et sa vérité. Je suis bien loin d’être en accord avec moi même chaque jour et oui, souvent, je dois PRATIQUER la pensée positive etc pour éviter de me laisser submerger. Mais je me rends compte qu’au delà, il faut quelquechose de plus authentique, en fait comme si on se dépouillait, au fil du temps, de tout ce que l’on a appris, qui a pu d’ailleurs nous aider sur le chemin mais qui reste au delà…et qui n’est pas assez « dedans ». C’est un peu (pour moi) comme si je devais maintenant, me débarrasser de couches accumulées , simplifier….alléger…cesser de me prendre la tête….je sais mais je n’arrive pas à prendre le virage que je sens arriver… Je voudrais un déclic .merci en tout cas pour ces belles pensées . Merci aussi à tous ces beaux témoignages de vérité et beau chemin à tous et toutes .
Ça me fait vraiment plaisir de te lire, Cat.
Ce qui me vient à l’esprit en te lisant est que tu prends le virage chaque fois que tu choisis d’être présente et tendre envers toi. Je pense que tout se déploie et se déploiera de la bonne façon, au bon moment.
xx
La vraie vérité, Je suis triste à mourir. Il y a 8 ans j’ai épousé » in extrémis » une amie lesbienne qui m’aimait, Moi, j’appréciais beaucoup, comme elle était seule au monde, j’ai cru que je pourrais adoucir ses derniers moments. Mais je ne suis pas lesbienne du tout, je suis simplement devenue (aidante naturelle) d’une personne qui depuis 8 ans, se meurt un peu plus chaque jour , un petit morceau à la fois. J’y ai laissé une partie de ma santé et toutes mes ressources financières. C’est un tel gâchis. Je n’arrive pas à la laisser. Je me sens utilisée par le système « dit » de santé. Je ne ressens que colère et amertume. Et quand je n’arrives pas à cesser de pleurer je prétends que je ne sais pas pourquoi.
S’il te plait Marie Pier ne publie pas cet aveu. Merci pour tes réflexions si profondes.
Bonjour Lya (j’ai changé ton nom puisque tu disais que le commentaire ne soit pas publié… Si tu veux l’enlever en entier, tu peux simplement le détruire)
Je suis vraiment touchée par ce que tu vis. Même à l’intérieur de cette « prison », tu peux prendre soin de toi. En fait, dans un sens, c’est le meilleur contexte pour choisir et rechoisir de t’accueillir avec douceur et tendresse… Car oui c’est plus difficile, mais en même temps tu n’as presque pas le choix de le faire et de déployer tes ailes ainsi. Déployer tes ailes ne veut pas nécessairement dire partir, ça commence à l’intérieur. Le reste suivra naturellement.
Je t’envoie mes plus belles pensées…
Merci Marie Pier pour ce message qui arrive à point. Je viens de lire les commentaires et moi qui croyais que tu avais écrit ce message pour moi… Je suis touché par la connexion avec toutes ces personnes qui vivent des moments semblables. Chers humains que nous sommes. Et bravo à tous et toutes de partager, un premier pas pour dépasser cette peur de faire face à ma vraie vérité – je me sens moins seul.
Bonjour Marie Pier,
Chacun de vos messages arrivent pile poils dans le cœur du sujet. C’est assez incroyable et déstabilisant . C’est rempli de vérité. Ce n’est pas évident de sortir de tous ces états qui nous habitent et même nous envahissent.
J’aimerai tant savoir pourquoi je reste figée, pourquoi le déclic n’opère pas. J’y mets pourtant beaucoup de volonté. Aujourd’hui j’ai compris que le but n’étais pas de vouloir changer à tout pris, mais d’écouter se qui se passe en nous. J’ai l’impression d’être prisonnière de moi même.
De rester dans un sentiment, le subir malgré mes efforts dans sortir.
Ce message de mardi m’aide beaucoup. J’espère débloquer ce qui me coince temps. Souvent ma fille me dit des mots ou me parlé de ses sentiments et je ressens exactement ce qu’elle exprime comme un miroir de mes emotions. J’aimerai tant l’aider, j’ai si peur qu’elle est absorbée mes états sans le savoir. Mais ce qui est incroyable c’est que ses paroles me guérissent un peu car sans doute qu’elles m’appartiennent. Sans le savoir elle m’enlève ce poison.
Merci Marie Pier pour ce beau texte et merci à tous ceux qui partagent leurs commentaires,
La vérité c’est accepter ses côtés de lumière et d’ombre. Quand on accepte ses côtés obscurs, indicibles, cachés, enfouis consciemment ou non, on peut les transformer en côtés lumineux.
On peut aussi explorer ceux dont on n’avait pas conscience et développer ces potentialités qui dormaient en nous. La vérité c’est d’arriver à unifier ce côté lumière et ce côté ombre pour arriver à réaliser l’être que nous sommes. Les grosses épreuves (mort d’un proche, licenciement, rupture, maladie grave etc.) peuvent nous y aider. Pour l’avoir vécu et avoir réussi à renaître après des années de souffrance, je peux assurer à ceux qui sont en état de souffrance qu’une grande épreuve a pour fonction de nous faire grandir. Il faut certes ne pas lutter contre mais être dans l’acceptation comme beaucoup de témoignages le soulignent. La guerre n’engendre que la guerre, même une guerre contre soi ! Idem avec les autres ! Laissons donc la vérité nous traverser et nous transformer comme le suggère si joliment la belle histoire rapportée par Marie Pier et son commentaire personnel. La peur n’est qu’une émotion parmi d’autres et en l’acceptant, elle se dissipe pour faire place à quelque chose de plus constructif. Vivre le présent l’empêche de se propager puisque la peur n’existe que par rapport à un futur. Faisons pour le mieux, chacun à notre rythme, chacun avec nos possibilités ….Une belle journée à toutes et tous
Guérir par la vérité….
Elle vient à nous et nous aide à être en paix.
Malgré la peur j ‘ai envie de lui faire confiance
Merci
Bonjour à tous,
Merci Marie-Pier de nous permettre de nous exprimer. Moi aussi c’est la première fois que j’écris un commentaire. Dire la vérité c’est bien mais comment la dire ? En général, j’exprime mes contrariétés en aboyant. Elles surgissent quand le comportement de mon mari ou de mes fils ne me satisfait pas. Je suis d’ailleurs appelée la « crieuse » de la famille. Au fond je blesse tout le monde sans pour autant me faire entendre. En revanche lorsqu’il s’agit d’une personne plus extérieure, je n’arrive pas à lui dire ce que je pense et je contiens ma colère lorsqu’elle surgit. Du coup, je dis plus ce que je pense quand je suis avec mes très proches mais je communique mal et je ne suis pas toujours très franche quand je suis avec les autres (amis, collègues…) face à une situation contrariante. Si tu as des outils, Marie-Pier, pour m’aider à réparer ce travers, ils pourraient m’aider à mieux vivre avec moi-même et avec les autres.
Merci par avance. Une belle journée à tous.
Coucou Véronique,
Crier l’émotion est juste une autre façon de la fuir. :-) Donc si vous ne ressentez pas un soulagement, c’est bien normal.
Cela sonnera peut-être trop simple, mais la prochaine fois, essayez pour voir de plonger au coeur de ce que vous sentez, en respirant profondément. Laissez l’énergie circuler, puis laissez-la sortir. Ce n’est pas agréable de rencontre vraiment ce qu’on vit, certes, mais c’est ainsi qu’on permet à l’intensité de se diffuser. (Et vous pouvez faire une entente avec votre famille, où vous leur dire quelque chose comme « je vais te revenir là-dessus dans quelques minutes » puis vous allez vous isoler pour faire ce petit processus avant de leur répondre.)
Donnez-moi des nouvelles… :)
Bonjour à tous,
Merci Marie-Pier pour ce conseil que je vais essayer d’appliquer dès que je serai en situation d’exprimer mon mécontentement.
Bien entendu, je vous tiendrai au courant de l’effet qu’aura eu ce travail sur mon entourage et moi-même.
Bonne journée et au plaisir de vous lire…
Chère Marie-Pier,
Votre envoi d’hier, que je ne lis que maintenant, me touche profondément.
D’abord, j’adore la citation que vous avez choisie, je la trouve extrêmement juste et j’aime beaucoup l’image du négatif photographique (magenta pas numérique) : il faut le négatif et le positif pour avoir toute l’image :-)
C’est un peu, me semble-t-il ce que le maître Zen Thich Nhat Hanh disait quand il parlait de la boue et du lotus (le lotus pousse dans la boue) ou encore que l’on ne peut voir le Bien que sur fond de Mal et inversement (si les deux avaient la même couleur on ne verrait rien) et l’un ne va pas sans l’autre.
Le paradoxe est que quand on parvient à voir profondément, sans jugement, ce que l’on juge mauvais, ou faux et bien les mots « bien » « mal » « juste » « injuste » « vrais » » faux » tombent d’eux mêmes. Le regard profond etl’acceptation de la réalité fait exploser les concepts, les jugements, les attentes, les catégories. Tout, absolument tout à droit à être et est divin.
Que l’on prenne le problème d’un point de vue spirituel, philosophique, par l’une ou l’autre des méthodes de développement personnel, ou par simple bon sens, on en arrive toujours à la même conclusion : la clé est l’acceptation de la réalité… sauf que : personnellement je trouve cela parfois impossible et je résiste !!! Oh oui comme je résiste !
Et en ce qui concerne la Vérité c’est encore plus dur. Dites-moi : elle est où la vérité ? Jusqu’où faut-il creuser pour la trouver ? Combien de temps faut-il s’arrêter pour la contacter ? Je vous cite : … »Non, je l’inviterais plutôt à changer d’orientation et à prendre contact avec le marécage de peur et de tristesse qui l’habite ». Oui, mais que faire si j’ai la sensation de m’enfoncer dans le marécage ? Ne faut-il pas mieux alors couper (si j’en a encore les capacités) et remonter sur le bord s’installer sur une pierre où avec un peu de chance je retrouve une vérité encore plus profonde et indestructible ? Où peut-être je m’aperçoit que tout ça n’est qu’illusion ?
Le conte lui-même est bouleversant et tellement juste en ce qui concerne le rapport à nos enfants. Rien ne sert de se mentir et de leur mentir, ils le sentent et cela les rend malades. Dans ce domaine, vive l’humilité et la reconnaissance de ses limites, de sa vérité.
Enfin j’aime également énormément votre commentaire, je vous ai déjà citée, je vous cite encore une fois avant de vous dire au-revoir et répondez-moi si vous le pouvez, j’apprécierais ;-)
« La vie tente de nous ramener au vrai encore et encore. Vous l’avez certainement remarqué. On pourrait dire qu’elle est programmée pour notre guérison, pour notre libération »,
oui j’ai remarqué ! C’est pourquoi elle est belle. Cordialement, Viviane.
chère Marie Pier ,en relisant votre message j’ai pensé à un livre que je lis actuellement « Vivre sans pourquoi » d’Alexandre Jollien , un philosophe handicapé ; » la rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu’elle fleurit ,n’a pour elle même aucun soit » laisser être au lieu de m’éreinter à tout gérer ; guérir de l’idée de guérir .S’approcher d’une vie sans pourquoi c’est de ne plus être esclave des projets et cesser de nous enchainer à des objectifs , exister dans le présent « de ton corps et de ton âme ,tu prendras soin », laisse toi, abandonne toi, le détachement n’a rien de triste » ce message ressemblait au tien être en accord avec soit même, ne pas trop se poser des questions ,s’accepter comme on est et vivre l’instant présent c’est peut être cela la clé du bonheur être libérée du passé sans penser au futur, est ce une solution!!! amicalement gisele
Bonjour Marie-Pier,
Merci pour cette allégorie, ce conte qui nous raconte, quel profondeur, cela m’a beaucoup parlé.
La vérité m’a affranchit, l’enfant à l’intérieur de l’adulte a été graduellement guérit de ce qui l’empoisonnait. J’ai appris grâce à un amour qui n’est pas humain à m’aimer comme je suis vraiment, imparfaite, avec mes failles et mes manques en tout genre.J’ai enlevé mon masque de clown, toujours forte, aidante qui masque sa colère et sa peine sous un beau verni de gentillesse et de compréhension. j’ai enlevé le voile qui m’empêchait de respirer ,qui anesthésiait ma peine mais ma joie de vivre aussi.
Maintenant je ris et je pleure aussi, je me permet d’être le plus possible toute les facettes de mon être véritable. La vérité m’affranchit et me libère et j’aime énormément te lire, merci de tout ce que tu es.
Bonjour Marie Pier
Je viens de lire ton message sur la vérité.
Je suis en plein « chantier » et il me remonte des « terreurs » d’enfant. Heureusement, je suis accompagnée par une personne géniale qui n’a pas peur et m’aide à ne pas me perdre sur ce chemin à la découverte de mon être intérieur. Je déroule petit à petit ces « terreurs », qui deviennent des peurs panique et qui deviennent des peurs tout simplement. Aujourd’hui, je peux être à l’écoute de mon ressenti par rapport aux situations, aux autres, en ayant toujours peur, mais, sans fuir et je vais pouvoir accepter de voir mes vérités en face, une fois qu’elles seront « déchargées » émotionnellement, sans qu’elle ne m’emportent plus. Ce n’est pas simple non plus de rassurer ce corps qui en gardent les mémoires et qui freine. J’ai « travaillé » aussi, petit à petit sur le déblocage des énergies pour y arriver. J’ai encore du chemin à faire, mais je suis confiante. Je me sens bien entouré. Bonne soirée Nadine
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