Guérir le passé dans le présent

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Et si la peur, la frustration ou la tristesse que vous fait vivre la situation (car il y a une «situation», n’est-ce pas?) n’était pas réellement provoquée par celle-ci? Et si les événements n’avaient en fait que réveillé ce qui sommeillait déjà en vous?

C’est une perspective que je trouve immensément utile. Car il arrive, bien sûr, que notre réaction soit simplement causée par ce qui est en train de se passer. Mais parfois – vous l’avez certainement remarqué – ce qui jaillit en nous est de toute évidence beaucoup plus vaste et profond. Les événements ont réactivé de vieilles blessures, et on pourrait dire qu’on rencontre notre passé à travers le présent. Oh, la situation en soi suffirait probablement à nous affecter… mais ce qui lui donne son mordant est qu’elle nous ramène à une expérience qu’on n’a pas pleinement digérée et intégrée.

Si vous aviez été profondément dominé par une personne aux cheveux roux (disons), il y a plusieurs années, et qu’une personne aux cheveux roux très semblable à l’autre vous lançait aujourd’hui un regard méprisant sur le trottoir, vous sauriez que votre colère est causée beaucoup plus par l’abus dont vous avez été victime jadis que par le regard qui vient d’être posé sur vous pendant quelques secondes. Et bien que demander à la personne de regarder ailleurs serait peut-être libérateur et amènerait peut-être même une petite guérison, vous sauriez que la rapporter à la police ou lui demander une lettre d’excuse de quatre pages serait non seulement disproportionné, mais pas très efficace. Car elle n’aurait pas le pouvoir de changer ce qui vous habite. En fait, rien dans la réalité n’aurait le pouvoir de changer ce qui vous habite… Car vous ne seriez pas tout à fait dedans.

Donc notre état semble empirer. On peut avoir l’impression de régresser. Peut-être même d’être un peu fou. Mais en réalité, ce qu’on vit n’est en fait rien de bien nouveau : la majeure partie de l’émotion était déjà à l’intérieur de nous, en dormance, depuis longtemps. La douleur qu’on ressent est rarement une nouvelle douleur. Elle était certainement moins vive avant l’incident, mais elle était bel et bien présente… Simplement enfouie à un niveau plus profond, étouffée. Comme un malaise qu’on portait sans pouvoir l’identifier.

menageoct17Ça me fait penser au grand ménage que je suis en train de faire ces temps-ci (et qui explique d’ailleurs mon silence de la semaine dernière… je ne suis tellement pas dans mon élément en faisant ce type de tâches que ça tend à m’obnubiler). Vous pouvez voir à gauche à quoi ressemblait mon salon tout récemment. Je suis allée chercher absolument toutes les boîtes de «souvenirs» dans ma petite unité d’entreposage, au sous-sol de mon immeuble, et j’ai tout sorti et tout exposé à la vue pendant plusieurs jours. Pourquoi? Parce qu’être entourée au quotidien de tous ces objets imprégnés de vieille énergie était très lourd. Et j’avais besoin de sentir cette lourdeur pour avoir la force de laisser aller ces choses qui me pesaient mais que j’avais néanmoins de la difficulté à laisser aller – comme de vieux toutous, ou le petit costume rose que je portais lorsque j’ai remporté ma médaille d’or en patinage artistique (ma carrière fut courte mais glorieuse!). Même quand c’était bien caché sous terre, je sentais un inconfort et j’avais le sentiment de traîner de vieilles énergies, mais ce n’était qu’à 0,1 % de ce que je sens lorsque je vois tout cela bien à la vue dans mon salon. Je ne souffrais juste pas assez de leur présence pour avoir la motivation de m’en séparer.

Donc on pourrait dire qu’aussi pénibles soient-ils, tous ces moments où nos vieilles blessures sont réveillées – en fait, tous ces moments où on a mal – sont une précieuse occasion de libération. Oui, chaque fois que notre douleur remonte à la surface, bien à la vue, on a une chance de l’accueillir pleinement, de la tenir tendrement entre nos mains (c’est toujours une bonne idée d’aller chercher de l’aide, bien sûr) et de permettre une guérison – un grand ménage – qui fera de nous une personne beaucoup plus libre, légère et sereine qu’on l’était avant l’incident.

Donc non, vous n’êtes pas fou. Non, vous n’êtes pas faible. Et oui, parfois on réagit vivement simplement parce qu’on a le sens du drame, ou on se crée des émotions fortes en surface pour se distraire de tourments plus profonds auxquels on préfère ne pas trop faire face, mais je doute que ce soit votre cas. Ou si c’est le cas, mon petit doigt me dit que vous pouvez le reconnaître facilement. Donc plutôt que de voir l’intensité de ce qui vous habite comme un constat d’échec, comme un caprice, ou comme un problème à régler, peut-être aurez-vous envie plutôt de saisir l’occasion et d’aller complètement dans l’autre direction. Oui, plutôt que de tenter de tout remettre dans les boîtes et de les ramener dans le sous-sol le plus rapidement possible, peut-être sentez-vous que vous êtes prêt maintenant à les vider complètement, à tout exposer à la lumière du jour, et à utiliser la puissance de votre douleur comme motivation pour vous rencontrer et vous libérer, cette fois, jusqu’au bout.

Bon début de semaine! Et bonne Action de grâce à ceux qui la fêtent aujourd’hui.

XOX

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20 réflexions au sujet de “Guérir le passé dans le présent

  1. Hello Marie Pier,
    Je me demandais ce qui t’arrivait……ça fait plaisir de recevoir ton beau message, de te réentendre et de recevoir ton bisou magique!!! Bon voyage dans ton pays des souvenirs!

  2. Merci Marie-Pier de ce message ! J’ai récemment fait du tri chez moi… Et je me sens plus légère !
    Qu’a tu fais de ces souvenirs ? Matériellement…

    Tes messages me font beaucoup de bien. Ils sont un petit soutien hebdomadaire ! Merci, merci !

  3. Holà Marie Pier

    Merci pour le message du matin – depuis plusieurs mois pour ma part je trouve que les messages sont plus proches de moi et surtout plus dans mon quotidien. Belle journée

  4. Fabienne Queffelec. La Rochelle. France. dit:

    Bonjour Marie, ce message tombe tout pile aujourd’hui pour moi. J’ai 53 ans et je viens juste de comprendre que tous les schémas qui se sont reproduits dans ma vie depuis toute petite, exacerbés à chaque fois à cause du cumul intérieur des situations non digérées, ont eu lieu parce qu’il y a eu un point de départ. Un évènement de départ, toute petite, durant lequel j’ai cru que, j’ai compris que : « être » pour moi serait forcément dans ces conditions là. Des conditions d’imprévus contraignants, de trahisons des plus proches et d’impossibilité de s’épanouir pleinement. Je me suis battue toute ma vie contre les évènements qui m’assaillaient, jusqu’à l’épuisement. Alors je suis allée voir en moi pour commencer le ménage intérieur. Et en déroulant le fil des accumulations, j’ai retrouvé ce qui s’est passé le jour où j’ai été « écrasée comme un moustique » dans un état d’impuissance totale. C’est cette compréhension dont je devais prendre conscience pour qu’elle se termine d’elle-même. Wah ! Je suis en train de faire le ménage de tout ce qui à trait à elle. De toutes ces lourdeurs, trahisons, impossibilités, empêchements. Je me sens tellement libérée. Votre message est très à propos pour moi. Ce matin est magique ! Je vous lis souvent et vous dis merci pour votre démarche. Belle journée de nettoyage !!!

  5. Comme ton commentaire arrive à point nommé dans ma vie! Je suis présentement à la recherche de l’événement ou les événements de mon enfance qui m’ont procuré ce sentiment de rejet qui ne me lâche point! Un regard de travers, un soupir de lassitude, un simple mouvement de la part des gens qui m’entourent me replongent dans cette impression de déjà-vu! Pourtant, à travers ce que je suis, je me sens quelqu’un de bien! Pourquoi suis-je donc si facilement blessée! Je trouverai bien, un jour, et je m’en guérirai!
    Bonne journée Marie-Pier et merci d’exister dans ma vie!

  6. Marie-Christine dit:

    Je suis partiellement d’accord avec ce que vous dîtes.
    d’accord avec le fait que la cause résulte du passé, mais pas avec le fait que l’on doit faire face avec cette émotion du passé.
    Parfois, en ce qui me concerne, le face à face avec cette émotion de peur, par exemple, au lieu de l’atténuer, ne va faire que l’auto-alimenter, car en plus de la peur qui va ressurgir, il va s’y ajouter la colère, la non-compréhension, la solitude et le manque de soutien face à ce sentiment d’injustice qui nous habite alors…C’est comme pour la colère, pour l’atténuer, il n’est nul besoin de la réalimenter à chaque fois car elle risque de devenir un réflexe, un mécanisme qui s’amplifie à force de la ressentir à chaque fois…De même pour la peur…Donc quelle est la solution pour trouver la paix..?Merci de votre réponse et de votre aide

    1. Bonjour à vous tous,
      Le commentaire de Marie-Christine me touche, car effectivement, quand on est dans la tourmente et la violence de ces émotions négatives qui sont comme un ouragan dévastateur, il est très difficile de les apaiser. D’autant plus que les situations déclenchantes se répètent inlassablement souvent dans nos vies, réactivant les traumatismes du passé.

      Marie-Christine explique que pour elle, faire face à ses émotions de peur ou de colère, par exemple, ne fait que les exacerber encore plus, au lieu de les atténuer. Que signifie faire face à nos émotions ? Il ne s’agit pas d’une confrontation, d’une lutte, d’un combat avec nous-même contre nos propres émotions pénibles. Cela effectivement ressemble à se cogner la tête contre des murs invisibles et imprenables.
      Je voudrais partager avec vous un peu de mon cheminement. Marie-Christine demande quel est la solution pour trouver la paix.
      Je pense qu’il y a une autre voie, un autre chemin, une autre possibilité. La seule condition, c’est d’avoir réellement le désir et l’élan de nous libérer, une fois pour toute, de notre vieille souffrance et de nos vieux schémas répétitifs. Ca demande bien sûr du courage, d’être très honnête déjà avec soi-même, et d’accepter que c’est peut être parfois le travail de toute une vie.

      Pour tendre vers la libération de notre souffrance intérieure, il faut l’identifier, la reconnaître comme faisant partie de nous-mêmes, apprivoiser le « monstre à l’intérieur de nous qui nous fait face », et peu à peu travailler à l’accepter, sans pour autant s’y complaire, ni s’en servir comme prétexte pour rendre les autres responsables de toutes nos misères. S’ouvrir à tout ce qui surgit en nous dans les moments difficiles, et apprendre à coexister avec notre douleur. Observer notre état intérieur, même et surtout quand il est bouleversé. Comprendre comment on fonctionne sur le plan émotionnel, devenir pleinement conscient de ce qui nous perturbe, et peu à peu savoir qu’on peut dépasser tout cela, si on le désire vraiment, car rien ni personne ne peut nous entraver, intérieurement, à moins que nous ne l’ayons décidé (inconsciemment), ou que nous le croyons.

      Sur la cruelle solitude que beaucoup d’humains vivent, les partages de Marie-Pier et des personnes qui la suivent témoignent que nous ne sommes pas seuls au monde à ressentir et à vivre des épreuves similaires, même si nous sommes seuls souvent dans nos vies. Grand merci à nous tous pour oser confier et partager un peu de nos souffrances à vivre. Ces partages, entre nous qui ne nous connaissons pas, sont une vraie joie. Cela me réconcilie un peu avec l’humanité et adoucit la peine de vivre dans nos sociétés de plus en plus violentes et désespérantes.

      Pour finir, voici une citation de Christophe ANDRE :
      « Que sommes-nous d’autre, lorsque nous souffrons, que des anciens enfants qui ont du chagrin ? »
      Cette citation est extraite du livre « L’autocompassion », de Christopher K. Germer (une méthode pour se libérer des pensées et des émotions qui nous font mal).
      Clémence

  7. Rien n’arrive pour rien. Ce matin, j’ouvre ma messagerie et je lis ton texte. Profondement touchée car presentement je vis exactement cela. C’est-à-dire, les blessures du passé qui remonte à la surface dans le moment present.
    Je fais tout ce que je peux pour m’accueillir dans l’espace de souffrance qui est là. Je prends soin de moi en me donnant de l’espace et de l’amour. C’est dans ce moment là où je me sens mieux. Je prends ma peur du rejet et de l’abandon et j’embrasse ma vie.
    Malgré toutes mes blessures j’aime et je vis.
    Merci

  8. Cela tombe à point pour moi aussi. Je suis à faire du ménage dans mes fausses croyances pour me libérer de celles qui m’empêchent de trouver l’âme sœur. Ayant vécu déceptions par dessus déceptions, j’ai bien du mal à trouver le « bon » et j’ai tendance à me dire que je suis fait pour rester seule. Cela fait 20 ans que je suis seule et que je répète les mêmes déceptions d’une rencontre à l’autre, après un échec je me referme dans ma bulle pour 3 ans et plus, ensuite je me donne une autre chance et le scénario recommence. Donc, oui je dois faire du ménage dans ces déceptions et pardonner et ne garder que les bons souvenirs de ces rencontres, mais c’est difficile….J’espère y réussir cette fois-ci. Merci d’être là, je te lis fidèlement et cela me fais du bien.

  9. satin Florence dit:

    Bonjour Marie Pier
    J’attends toujours avec impatience tes messages.
    Merci de me rappeler que ce que l’on vit parfois dans le présent (aussi dur soit il), réactive en fait de vieilles blessures . Et que c’est une chance pour les accueillir pleinement et aller guérir ces vieilles blessures, ce qui nous permettra d’être plus libre, plus légère.
    Merci de m’ aider à cheminer sur le chemin de la liberté et de la légerté (après un très gros traumatisme).
    Florence

  10. Je suis d’accord avec toi Marie à propos qu’une situation déjà vécue peut avoir effet sur moi lorsqu’une situation semblable est vécue aujourd’hui.
    Mon épouse (la première), est décédée d’un cancer des os en 1982 et j’ai toujours eu l’impression – depuis ce jour – que je n’avais pas fait tout ce que j’aurais pu faire pour en prendre soin convenablement durant les 10 mois de sa descente finale, même si je travaillais 5 jours semaine et que j’avais 3 jeunes enfants à prendre soin à la maison.
    Remarié depuis 2009, je vis la même situation, moins le responsabilité de mes 3 enfants à bas âge, avec ma nouvelle épouse qui est atteinte d’un cancer de poumon depuis août 2017. Je fais tout ce qui m’est possible de faire pour lui rendre la vie moins pénible et elle en est très consciente en disant à tous ses proches qu’elle est chanceuse d’avoir un « ange » à ses côtés pour lui venir en aide. Pour moi, c’est bien normal d’en prendre soin, car je sais très bien qu’elle ferait la même chose envers moi si j’étais le malade. Je fais exactement ce que j’aurais voulu faire avec ma première épouse. C’est très préoccupant et obligeant, mais c’est fait avec le désir de lui rendre la vie plus agréable et moins souffrante. Je suis tellement content de ce choix, que je me sens très heureux de pouvoir vivre sereinement cette expérience qui m’amène à améliorer mon caractère, même si certaines de mes habitudes de la vie quotidienne sont changées par d’autres actions à cause des exigences de sa maladie. Je suis triste et déçu ça va de soi. Mais quand les choses sont faites avec amour, il n’y a pas de frustrations ni de révolte ni de découragement ni de déprime ni de ressentiment… peu importe la gravité de la situation. Aimer est d’abord un choix! Je choisis de l’aimer peu importe.

  11. Bonjour Marie-Pier. J’aime bien la phrase: « Je ne souffrais juste pas assez de leur présence pour avoir la motivation de m’en séparer. » Mais surtout l’idée de tout sortir ces souvenirs des boites. J’en ai moi-même quelques cartons et je risque de faire la même chose. Ça vaut pour les objets, et peut-être aussi pour les personnes dont on regrette la perte. Ou le départ. À suivre. Et je continue de te lire.

  12. philippe orion..... dit:

    bonjour MARIE-PIER,merci pour se message,oui il faut tout lacher le passe ,et vivre le moment present a chaque instant,il faut lacher prise de tous se que l on as enmagasiner en nous depuis notre naissance,et partir sur les nouvelles energies,
    qui viennent a nous.Chaque jours nous recevons des energies de lumiere,pour ouvrir notre coeur.Ancrons nous a lui tous est la.car tous est.
    Bises a toi MARIE-PIER et a tous fraternellement orion….

  13.  » utiliser la puissance de votre douleur comme motivation » pour se rencontrer et se libérer jusqu’au bout …tout un provramme ….mais comment percevoir cette puissance ?

  14. Bonne Action de Grâce à toi aussi chère Marie-Pier,

    Merci à la vie, à Celui qui nous a créé, à cette journée un peu tristounette d’apprentissage, à ton message rempli de bienveillance et qui m’interpelle tellement parce que je suis en plein dans le constat de mon impuissance devant tout un bardas de frustrations que je regarde en me disant ,
    Eh bien et après… , la vie continue et je ne suis pas parfaite, j’apprend à l’accepter, sans trop me taper dessus, en fait, avec beaucoup plus de douceur que je ne le faisais avant.
    Merci pour le cadeau de tes partages . Très belle semaine. x x

  15. Merci pour cet article qui résonne fort en moi. Je suis entrain de libérer le passé en faisant le tri et évacuant de chez moi toutes ces énergies lourdes du passé. Et quelle libération. Je me sentais étriquée dans ma vie, et des schémas anciens qui se répétaient. Maintenant je garde ce qui me met en joie et libère le reste. Je commence à reprendre mon souffle. Je laisse de la place pour du nouveau. Bien à vous, et merci!

  16. Bonjour MARIE_ PIER:

    Oh, que oui, tu as raison les blessures viennent toujours du passé.
    C’est certain ,il faut les regarder en face, les sortir du carton, de l’ombre et accepter puis pardonner.
    Et repartir en avant, sans se retourner.
    La vie est belle: regardons devant!
    Merci de ce rappel et bon ménage à toi !
    Bon courage à toutes et tous:la libération ne viendra que de nous.

  17. bonsoir MARIE PIER , merci d’être revenue ,merci pour ce message ,j’ai voulu écrire ma vie pour transmettre à mes enfants après mon départ ,et cela a réveillé beaucoup de souvenirs bons ou mauvais, j’ai été un peu perturbée par cet exercice ,plus j’écrivais plus tout revenait à la surface et j’ai pu analyser certains évènements douloureux et j’ai trouvé quelques solutions à mon questionnement ,ça été pour moi une sorte de thérapie , je me sens plus apaisée c’est un exercice très difficile bonne semaine bisous gisele

  18. Bonjour à vous Fabienne
    Je vous lis et je fais exactement pareil depuis un moment, mais la différence est que je le concrétise aujourdhui sur papier et sortant toutes mes boîtes de cailloux trop lourds pour moi maintenant (souvenirs). Ma colère a commencé dès l’âge de 6 ans et j’en ai pris conscience la 3e semaine de novembre 2017 et j’ai 56 ans dans quelques mois ! De cet éveil en ressortira des perles pour mon  » présent futur « .
    Ça fait drôle de lire quelqu’un d’autre écrire son histoire comme si c’était la mienne !!!
    Le pire dans tout ça, c’est le comportement de ma maman, celle que j’aime et qui en est la cause du même coup !
    Et le plus difficile dans toute cette histoire d’une vie, est de me pardonner de ne pas m’en être aperçue avant, car elle m’a modelée et façonnée à ses propres besoins et manques dans sa vie !
    Sur une note positive, je suis sur le bon chemin, car DIEU met tout ce dont j’ai besoin sur ma route pour y arriver et pour vivre dignement une paix intérieure et l’amour universel !

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