Certains ont à l’intérieur d’eux un jardin qui n’a jamais été arrosé – un petit jardin aux allures de désert, donc, où rien de beau et de nouveau ne semble pouvoir s’enraciner. Ayant eu beaucoup trop lourd à porter, beaucoup trop tôt, ils n’ont l’énergie que pour recracher tous ces mots qu’ils n’ont pu avaler… Pour faire subir ce qu’ils n’auraient eux-mêmes jamais dû endurer. Leur vie entière est un appel à l’aide déguisé, un appel à cet amour qui leur a fait tant de promesses mais qui ne s’est jamais présenté.
Notre premier réflexe devant cette raideur est de se raidir. De vouloir meurtrir le meurtrier. Déserter le désert. Mais on peut aussi choisir d’être un rayon de lumière dans l’obscurité, la première interruption de ce cercle vicieux et désespéré. Sans, bien sûr, approuver leurs gestes – sans même leur accorder leur liberté, en fait, s’ils représentent un danger pour eux-mêmes ou pour la société – on peut pénétrer cœur premier dans ce petit espace sombre où personne n’ose mettre le pied… Et ainsi, amener l’amour là où il n’a encore jamais été.
Bonne journée. :-)
xx
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