(J’ai enregistré une version audio même si le texte est assez court. Vous pouvez télécharger le fichier en cliquant ici.)
La première étape pour être en paix n’est pas d’être en paix. C’est de faire la paix avec le fait qu’on ne l’est pas encore tout à fait.
La première étape pour s’aimer n’est pas de s’aimer profondément. C’est de s’accueillir (ou de «s’aimer») autant qu’on le peut même si on ne s’aime pas, avec tout le manque d’amour qui nous habite en cet instant.
La première étape pour s’alléger n’est pas de se sentir léger. C’est d’accueillir avec autant de légèreté possible la lourdeur qu’on sent.
Évidemment, si on se porte bien, on peut simplement mousser le bien-être déjà présent. Mais lorsqu’on est tourmenté – et c’est généralement le cas, lorsqu’on a un désir puissant d’aller mieux –, le seul apaisement possible en est un qui inclut le trouble qui nous habite.
On peut être seulement où on est en ce moment… On ne peut que se sentir comment on se sent. Et tout ce qui nous amène à rejeter notre état tend à l’entretenir beaucoup plus qu’à le transformer. Car c’est justement le fait de pousser et de rejeter autant ce qu’on vit qui l’a créé…
Ainsi, plutôt que de combattre le feu par le feu, on déverse une grosse masse d’eau. Plutôt que d’essayer de se projeter violemment dans une carte postale de paix et d’amour (car oui, c’est violent), on cultive ces belles énergies au seul endroit possible – exactement là où l’on se trouve. Oui, on fait la paix avec la guerre qui nous habite, on choisit d’aimer tendrement la partie de nous qui n’arrive pas à nous tolérer et on accueille nos tourments avec légèreté. Parce qu’on refuse de laisser nos démons gagner… et on sait que la première étape, et généralement la seule nécessaire, pour prendre le dessus, est de les aimer.
Vous souhaitant une magnifique journée!
XOX
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»Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »
Carl Rogers
Merci Marie Pier pour vos havres de mots, espaces de paroles ressourçantes qui jalonnent nos jours de marche tous ensemble sur la terre …
Douce pensées de Provence
Anne
Grand merci de ces beaux messages et particulièrement pour le message de ce matin, j’ai fort apprécié !
Belle journée à vous,
Alexandre
Merci !
C’est tellement bon t’entendre ça même si ce n’est certainement pas la première fois. Aujourd’hui ton message a atterrit avec beaucoup de douceur « en plein cœur » !!
Merci,pour ton beau message
Je venais juste d ecrire comment je me sentais,,,,,
Ca ne pouvait concorder plus !!!!
Miracle,,,,,ca aide a me confirmer,que je ne suis pas folle,,,,
Merci marie pier
Merci
Et oui, encore un message emprunt de vue juste, d’amour et de bienveillance
Belle journée à toutes et tous
Comment « aimer tendrement la partie de nous qui n’arrive pas à nous tolérer et on accueille nos tourments avec légèreté » ? Car, depuis 40 ans (j’en ai 50) ces doutes et la souffrance qui va avec foutent ma vie en l’air.
Bon Jour Marie-Pier,
Bon Jour chacune et chacun,
« Faire la paix avec la guerre qui nous habite »
« Aimer tendrement la partie de nous qui n’arrive pas à nous tolérer »
… vaste programme !
Lire ces phrases magiques fait parfois plus mal encore que ressentir et livrer cette guerre intérieure ou observer et subir cette part intolérable de soi.
Comment accepter cet ennemi violent et envahissant ? Comment envisager de faire la paix avec lui quand on le sent prêt à nous anéantir? Comment l’accueillir comme un ami, avec tendresse, quand il nous inspire mépris, colère, angoisse, chagrin… ?
Comment ?
Cela me rappelle qu’un jour j’ai eu envie de mettre mon poing sur le nez de quelqu’un qui venait de me rappeler que « à quelque chose tout malheur est bon ». C’était le 1er jour anniversaire de la mort de mon petit frère, parti à 22 ans dans de très longues et atroces souffrances, physiques et psychologiques…
Quelques temps après, j’ai pu constater qu’un petit incident qui m’avait bien ennuyée sur le moment, m’avait finalement rendu un grand service. Cela s’est reproduit plusieurs fois, en différents domaines de ma vie. Et un jour c’est moi qui ai dit « à quelque chose tout malheur est bon ». A ce moment là j’ai vu, mentalement, le visage de mon petit frère. Une sensation curieuse m’a traversée : d’abord un mélange de colère et de tristesse, puis, très vite, un sourire, une sensation de paix et une pulsion d’avancer, de bouger, d’agir.
Et là m’est venue la pensée suivante : « Même son calvaire et son décès, dans des conditions particulièrement terribles, a forcément quelque chose de bénéfique. Et au regard de l’horreur de « ce » malheur, le « bon » doit être simplement merveilleux. Il m’appartient de le trouver, ne serait ce que pour qu’il ne soit pas mort pour rien. »
Aujourd’hui, plus de 25 ans après son départ de ce monde pour un au delà, où je sais que son âme continue à cheminer, je mesure, jour après jour, le « bon » pour lequel se malheur a eu lieu.
Parfois c’est encore difficile à accepter. Mais comme il m’est impossible de changer le passé, je mesure que j’ai tout pouvoir pour construire l’avenir.
Je mesure que les déchets qui viennent de ma cuisine et qui sentent vraiment mauvais dans le composteur, mélangés aux excréments nauséabonds des animaux de la ferme d’amis proches, sont précisément, ce qui va nourrir la terre qui me donnera l’an prochain de délicieux légumes et de magnifiques fleurs, et des aromates envoutants…
Alors…
« Faire la paix avec la guerre qui nous habite »
« Aimer tendrement la partie de nous qui n’arrive pas à nous tolérer »
Je les lis ces deux phrases, avec agacement dabord, et je les relis encore, jusqu’à ce que l’agacement laisse place à la provocation puis à l’indifférence, et je les lis encore jusqu’à ce que la curiosité se manifeste, puis l’envie de passer à autre chose.
Puis je ferme mon ordinateur. Ces deux petites phrases tournent et dansent dans ma tête. Je sais qu’elles vont venir me titiller, me taquiner… Je sais que dans les heures ou les jours à venir je vais être à nouveau confrontée à mon harceleur intérieur et je sens que je vais lui faire un pied de nez.
Je sens que je vais les voir moins terribles et dangereux que je les percevais jusqu’à présent. Je sais que je serai sur le chemin de la paix, et de la tendresse avec moi-même et ces deux petites phrases me tiendront la main sur ce chemin, pour éviter de trébucher.
Le chemin… tellement riche en paysages et en parfums et en saveurs, bref, en expériences enrichissantes tellement plus précieux que l’arrivée elle-même…
Merci Marie-Pier pour ce cadeau.
Merci Marie-pier c est tellememt réconfortant de voir que nous sommes pas seule qui a cette états d âme merci de m’aider a accepter cette partie de moi et de lui apporter cette amour dont elle a besoin pour mieux avancer , vie une magnifique journée
C’est tellement ÇA !! J’experimente cette étape depuis un peu plus d’une année : je me pardonne et donc accepte de ne pas être parfaite . Et le nuage noir s’éclaircit un peu plus à chaque fois . Je vais avoir 65 ans, Ann, j’ai mis le temps mais » mieux vaut tard que jamais « !! Laissez vous respirer
Ah! la paix, la paix de l’âme, j’y aspire …et avec tes messages que je lis jour après jour je m’outille. Je met un peu de paix dans ma vie à chaque petits moments. Je m’installe dans le moment présent.
Bisous et merci…..
Note : au fait la musique est super belle…belle idée de l’avoir ajouter… (C’est qui ?)
Belle journée paisible !
Quelle belle image…que ce cheval et son oeil…on dirait qu’il me scrute pour mieux me connaitre et me dire…regarde ton intérieur…là est la réponse !!
Merci pour le texte de ce matin…qu’elle inspiration !
C’est la première fois que j’écris un commentaire, mais ce matin je voulais te remercier d’avoir répondu aux deux questions que j’avais envoyé dans l’univers ce matin. En ouvrant mon ordinateur et en te lisant quelle surprise j’ai eu quand j’ai lu ce magnifique texte qui répondait très clairement et très exactement à mes deux questions.
Merci de tout cœur et je te souhaite une belle journée !
Une de tes fidèles lectrices.
Marie-Pierre,
Votre message et votre voix sont mon chocolat chaud ce matin.
Merci infiniment, c’est un cadeau pour cette journée qui démarrait dans la lutte.
Je ne peux plus lire vos messages tant écouter votre voix, si familière et réconfortante me fait du bien.
Avec toute l’énergie de mon cœur,
Suzon
C’est vraiment magique, vos messages semblent toujours tomber au bon moment. Ils sont très justes, ça me parle beaucoup! Merci!